Par Jean-François Cullafroz-Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).
Mardi 31 janvier 2023 sera un nouveau jour à marquer dans l’histoire du mouvement social en France. En effet, douze jours après la première journée d’action suivie par un à deux millions de personnes, les grèves et manifestations contre la réforme des retraites à 64 ans, vont s’accroître. Selon les sondages, l’opposition de la population est en hausse est en augmentation. Tout comme la mobilisation.
Après la réussite de la mobilisation du 19 janvier 2023, les organisations syndicales et de jeunesse s’activent pour faire encore mieux.
Une opinion publique de plus en plus opposée
Manifestement, avec 72 %, l’opinion publique est de plus en plus opposée à la réforme des retraites à 64 ans, le mouvement social a le vent en poupe, et les actions qui se développent dans les entreprises en témoignent. D’autant que dans de grands secteurs d’activité, tels les ports, l’énergie et les raffineries, les salarié.e.s assurent une continuité entre les grands temps forts.
En ville, aux portes des stations SNCF, les distributions de tracts vont bon train pour informer la population. C’était le cas, cette semaine, devant la gare de Lyon-La-Part-Dieu où Sylviane, salariée à la caisse de Sécurité sociale du Rhône a expliqué ce qui le motive.
Les militant.e.s des organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, CNT, Force ouvrière, FSU, Unsa et Sud-solidaires vont profiter des quatre jours qui leur restent pour inviter à rejoindre le mouvement mardi 31 janvier 2023.
Il en va à la fois de la crédibilité des syndicats et du gouvernement d’Élisabeth, de plus en plus malmenée par le recours à l’article 49-3 qui marque l’adoption de ses projets par l’Assemblée nationale.
(à suivre)
Notre prochain article :
Réforme des retraites à 64 ans (6) : Grèves et manifs en chantier