Par Jean-François Cullafroz-Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).
Dans quelque 130 villes françaises, l’Intersyndicale CFDT-CFTC-CFE CGC-CGT-Force ouvrière-FSU-Sud Solidaires-Unsa avait invité la population à manifester devant les lieux du pouvoir central. A Vienne (Isère), une cinquantaine de personnes, militant.e.s CFDT, CGT et CFE CGC ainsi que des non-syndiqué.e.s et des Gilets jaunes se sont retrouvé.e.s devant la sous-préfecture, dans l’attente des décisions du Conseil constitutionnel.
Moins nombreux que la veille en défilé, ils et elles ont tenu à être présent.e.s pour affirmer intersyndicalement que les deux décisions du Conseil constitutionnel ne marqueraient pas la fin de l’action.
Bérengère Lambert est la représentante de la CFDT en Pays viennois, une organisation qui a tenu une place importante dans l’action depuis le 19 janvier, Bérengère Lambert témoignait que le retrait de la loi sur la réforme des retraites à 64 ans était toujours d’actualité. Cette quatorzième mobilisation viennoise n’était pas le dernier baroud d’honneur !
Un sentiment partagé par Ouria, une des responsables de l’Union locale CGT. Si elle était sans illusion su le verdict du Constitutionnel, elle n’entend pas baisser les bras.
La lutte contre la réforme des retraites à 64 ans va se poursuivre et elle attend que le 1er mai 2023 soit une grande journée.
Retraité du secteur des télécoms, Christian est militant de Sud Solidaires. Retraité, il continue d’agir au côté des salarié.e.s.
Lui aussi, continuera à descendre dans la rue. Car derrière la loi impulsée par le gouvernement d’Élisabeth Borne, c’est toute la politique sociale du président Emmanuel Macron qui est mis en cause.
(à suivre)
Notre prochain article :
Réforme des retraites (36) : A Vienne (Isère) : Devant la sous-préfecture, ni illusion, ni défaitisme