Par Jean-François Cullafroz-Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).
Elles et ils étaient entre 2 500 et 3 000 dans les rues de Vienne (Isère) le mardi 7 mars 2023. Un record de participation pour la sixième journée de mobilisation contre le projet de réforme gouvernementale de réforme des retraites à 64 ans impulsée par l’Intersyndicale CFDT-CFTC-CFE CGC-CGT-Force ouvrière-FSU-Sud Solidaires-Unsa. En prélude à la Journée internationale des droits des femmes, au cœur de la contestation, les discriminations faites aux femmes étaient bien présentes. Un mouvement qui se poursuit le 8 mars avec plus de 200 rassemblements dans toute la France. A Vienne, une marche aux flambeaux est programmée à 18h30 au départ du Jardin de Cybèle. Échos sonores et entretiens avec des manifestant.e.s.
Dans leur quotidien au travail comme à la maison, et dans la société en général, les femmes sont loin de disposer de la place qui leur revient. De plus, leurs conditions de travail avec des pénibilités non reconnues sont pour le moins préoccupantes, comme l’explique Séverine, travailleuse sociale et militante CFDT.
Patricia était une militante du mouvement des Gilets jaunes, et n’a pas baissé les bras ces dernières années. Elle demande que « Macron dégage avec la réforme ».
Pour elle, les femmes sont totalement impactées par les mesures du gouvernement, et elle explique pourquoi elle s’y oppose.
Un septième rendez-vous revendicatif est prévu samedi 11 mars 2023. Ce sera un temps familial qui fera suite aux manifestations des 7-8 et 9 mars, jour où jeunes, lycéens et étudiants sont invités à se faire entendre.
(à suivre)
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Réforme des retraites (22) : Conditions des femmes et réforme des retraites, un même combat