Par Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).
La 36e édition du salon Primevère a fermé ses portes dimanche 27 février 2022. Les moments des découvertes, des rencontres, des débats… laissent la place au temps de l’action…
Quelque 450 exposants à découvrir, une cinquantaine d’occasions de s’enrichir et de débattre, tel est le cœur de la rencontre 2022 des alternatives et de l’écologie. Après une année de pause en raison des règles sanitaires, le public n’a pas boudé ce rendez-vous annuel.
Dès le premier jour, en fin d’après-midi, une conférence-débat a d fait salle comble avec la journaliste Laure Noualhat. « Comment rester écolo sans déprimer » était le thème de son intervention et des questions qu’elle a suscitées. A la sortie de cette rencontre, notre consœur, journaliste depuis plus de vingt ans (Libération, Reporterre…) et autrice d’une douzaine de films, explique sa démarche pour interpeler le public.
Le salon Primevère a su faire école au fil de près de quarante années d’existence. En 2022, des petits nouveaux étaient présents pour la première fois. A l’instar du diocèse catholique de Lyon et de son antenne épiscopale pour l’écologie.
Armand Honorat est impliqué dans plusieurs associations laïques qui se battent pour la planète. Diacre catholique, il explique ce qu’est une paroisse verte et l’engagement de son Eglise, dans les pas du pape François et de la sa lettre encyclique Laudato si’.
Originale aussi, la présence de l’Union départementale CGT. Cette centrale syndicale a mis du temps à se convertir aux questions de l’avenir de la planète. Mais avec le collectif Plus jamais çà, la CGT, elle entend désormais allier la lutte pour la fin du mois et la fin du monde. Un combat pas toujours facile car, par exemple, changement de modèle productif et maintien de l’emploi recèle parfois des contradictions.
Corinne Duviquet, salariée de La poste et permanente à l’Union départementale CGT du Rhône détaille la position de son organisation syndicale.
Il reste maintenant à chacun de se retrousser les manches ! Alors que les scientifiques du Giec viennent de rendre un nouveau constat alarmant, n’est-il pas temps que la population et les responsables politiques allient les gestes de tous les jours et des décisions énergiques pour changer le cours d’un réchauffement climatique catastrophique pour l’humanité et la planète qu(elle abrite !