Par François Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).
La 36e édition du salon Primevère a fermé ses portes ce dimanche 27 février en fin d’après-midi enregistrant comme par le passé plusieurs dizaines de milliers de visiteurs. Une manifestation qui n’a rien perdu de sa vitalité comme en témoigne les 250 bénévoles qui ont permis que les 450 exposants et 50 débats-causeries-rencontres puissent se passer dans les meilleures conditions possibles.
Lorsque les Verts lyonnais ont décidé de se rendre encore plus visibles, c’est avec Michel Bernard, rédacteur en chef de la revue Silence qu’ils ont eu l’idée d’un temps d’exposition. Il a d’abord pris forme dans une salle du Centre protestant Pierre Valdo, puis ont cheminé de la Halle Tony Garnier au parc des expositions Eurexpo de Lyon-Chassieu.
Paul Coste, militant de longue date du parti écologiste, ex conseiller municipal de Corbas (Rhône) et de la Métropole de Lyon et figure historique du salon Primevère se souvient de ce parcours.
Les visiteurs-euses qui ont rejoint Primevère avaient des raisons multiples, pour découvrir ou se mettre à jour sur les questions écologiques, acheter des produits, ou tout simplement pour faire un tour… C’est le cas de cette personne rencontrée à l’entrée du salon parmi les premiers arrivés.
Dans le flot des visiteurs du 36e salon Primevère, il ya avait aussi des élu.e.s locaux. Le maire de Lyon, par exemple, mais aussi un certain nombre de conseiller.e.s municipaux. C’est le cas de Nicolas Husson, qui est passé de la responsabilité régionale de France nature environnement à celle d’adjoint au maire de la troisième ville de l’Hexagone.
Des revues, maisons d’édition, journalistes, documentaristes et écrivains étaient aussi invités pour des conférences, causeries ou tout simplement pour présenter leurs livres.
C’est le cas de notre consœur Laure Noualhat, qui après vingt années passées au sein du quotidien Libération, et dans la foulée de la réalisation d’une douzaine de films documentaires vient de publier un nouvel ouvrage.
« Comment rester écolo sans déprimer », tel était le thème de la conférence-débat qu’elle animait. Une interrogation qui saisit nombre de militant.e.s qui constatent que les avancées pour protéger la planète et l’humanité sont bien modestes.
(à suivre)
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