Par Jean-François Cullafroz-Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).
En ce vendredi 13 octobre 2023, à Vienne (Isère), comme dans de dizaines de villes de la Métropole et des Outremers, l’Intersyndicale nationale a appelé à manifester et faire grève pour la défense du pouvoir d’achat et pour l’égalité salariale entre femmes et hommes. Rencontres avec quatre responsables syndicaux de la CFDT, de la CGT, de la CFE-CGC et de l’Unsa mobilisés en cette journée d’action des syndicats européens.
On était loin de la foule qui a défilé à quatorze reprises dans les rues de la sous-préfecture iséroise en ce matin du 13 octobre 2023.
Pour un départ de manif fixé à 9h30, les militant.e.s sont arrivés petit à petit aux abords de la sous-préfecture, tout près du centre-ville. D’un commun accord entre journalistes, il était un tout petit peu plus d’une centaine.
La sono était mise en place avec un accueil-café proposé par l’Union locale CGT de Vienne (Isère). Aux abords, Sophie Remillet, secrétaire de cette organisation syndicale, explique les raisons de cette journée d’action syndicale.
La CFDT était aussi bien représentée avec des salarié.e.s de différents secteurs professionnels et des retraité.e.s venu.e.s des deux bords du fleuve Rhône.
Parmi eux, Patrick Rolli, représentant syndical au CSE (Comité social et économique) au Centre hospitalier Lucien Hussel. Un établissement de santé où les personnels vivent les difficultés de pouvoir d’achat, accrues par le manque de personnel qui a conduit à fermer le service des urgences.
Il exprime les préoccupations de la CFDT.
Parmi les syndicats présents, figurait l‘Unsa et sa branche Mobilités. L’effectif était peu fourni, mais très déterminé, comme en atteste le témoignage d’Adeline Chambettaz, représentante de l’Union nationale des syndicats autonomes.
Cette jeune militante tout de bleu vêtue, n’entend pas se résigner, et laisser la population dans l’impossibilité de vivre dignement !
Michel Hilpert, militant de la CFE-CGC a fait toutes les manifs printanières contre la réforme des retraites à 64 ans. Il a souvent pris la parole pour exprimer la solidarité des personnels de l’encadrement avec les autres salarié.e.s.
Pour ce retraité, même si la réforme gouvernementale est passée au forceps, les revendications restent à l’ordre du jour. Que ce soit en matière de revenus comme de gestion paritaire des caisses de retraites complémentaires Agirc-Arcco, que le gouvernement veut ponctionner, il n’est pas question de lâcher prise.https://www.agirc-arrco.fr/