Par Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien
La proposition de loi sur la sécurité globale présentée par le groupe LREM, mais travaillé au sein du cabinet du ministre Gérald Darmanin, sous prétexte de protéger l’intégrité des membres des forces de police et de leurs familles. Cette réponse aux pressions des syndicats de police a mis le feu aux poudres chez des professionnels de l’info et de l’image, et chez les militant.e.s en général, habitués à battre le pavé. Petit tour de France d’une colère qui laissera des traces.
Plus de 700 personnes à Paris entre 16h et 20h, 700 à Lyon sur les quais du Rhône à partir de 18 heures, 750 à Bordeaux… et d’autres encore à Orléans, Chalon-sur-Saône… à l’appel de quatre organisations syndicales de journalistes (CFDT-CGT-FO-SNJ), de la Ligue de droits de l’homme, et selon les villes de très nombreuses autres organisations (humanitaires, écologistes, libertaires, gilets jaunes…).
Beaucoup de jeunes dans les rues cet après-midi et ce soir, mais aussi des personnels de santé, des Gilets jaunes. Tous étaient venus manifester pour les libertés publiques en général, autour des journalistes, reporteurs photographes, journalistes-reporteurs d’images, documentaristes…
Un seul motif : dénoncer la proposition de loi du groupe LREM sur la sécurité globale qui interdire de photographier ou filmer des membres des forces de l’ordre, et qui autorise les prises de vue policières par drones…
Le débat parlementaire a débuté ce mardi après-midi et devrait durer jusqu’au vendredi 20 novembre au moins. Samedi 21 novembre, des rassemblements sont prévus à Paris (Parvis des droits de l’homme), Rennes, Montpellier, Toulouse, le Mans…
(à suivre) :
A Lyon : les raisons du rassemblement pour les libertés
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