Par Karim Lafairouz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien de Genève)
Cette cinquième initiative lyonnaise était le résultat de l’accord entre l’Intersyndicale des journalistes CFDT-CGT-FO-SNj et la Ligue des droits de l’homme, appuyé par une large coordination nationale, réunie à Lyon par le Conseil national de la nouvelle résistance. (CNNR).
En matière de libertés publiques, il revenait à la Ligue des droits de l’homme de prendre la parole. C’est qu’elle a fait par la voix de Georges Mounier, secrétaire départemental du Rhône.
Le rendez-vous était donné à 15 heures, et, au sortir du pont Morand, ou des bouches de métro voisines, la foule a grossi petit à petit.
Entre la place Maréchal Liautey et le quai du Rhône, les personnes présentes étaient très diverses en âge et origine, avec une part notable de jeunes, portant des slogans très créatifs.
Pour lancer le défilé, les journalistes ont rappelé l’arsenal des textes liberticides que le gouvernement publie les uns après les autres.
Jean-François Cullafroz, au nom de l’Intersyndicale-Journalistes et Jacqueline Roz-Maurette, pour le Club de la presse de Lyon, ont lu un texte commun.
La marche s’est déployée jusqu’à la place Bellecour, avec deux arrêts notables à proximité de la préfecture. Escarmouches du côté des jeunes, réponses par des grenades lacrymogènes de la part de la gendarmerie mobile. Et un panneau publicitaire mis à terre…
Journalistes et Ligue des droits de l’homme ont tendu la banderole fermement jusqu’à la presqu’île et ses sont même payés le luxe de poser devant l’Office du tourisme alors que la fanfare entourée de nombreux jeunes emplissaient l’espace devant la statue de Louis XIV.
Pour la troisième fois, l’Intersyndicale des journalistes et la Ligue des droits de l’homme ont tenu du début à la fin la banderole de la marche lyonnaise des libertés avec Alexandre Buisine (SNJ), Georges Mounier (LDH), J.-F. Cullafroz (CFDT-journalistes), Jacqueline Roz-Maurette (Club de la presse de Lyon) et Mouloud Aissou (SNJ-CGT).
Ce journaliste de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes explique pourquoi , avec son syndicat, il est engagé dans cette lutte de longue haleine.
A Lyon, comme dans la plupart des villes de France, le Club de la presse (composé de journalistes et de communicants) a rejoint l’action contre la loi sécurité globale. Jacqueline Roz-Maurette, membre du conseil d’administration détaille les motivations de l’association.
(à suivre)
Libertés publiques : une longue marche, plurielle et diversifiée