Par Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).
Maher El Baroudi expose jusqu’au 19 juin 2022 à la galerie Test du Bailler à Vienne (Isère). Cet artiste plasticien syrien, qui habite en France depuis quarante ans et vit à Orliénas (Rhône) met en avant la nécessaire liberté comme pivot de la démocratie. Rencontre avec cet artiste et avec Olivier Schweblin le président de la galerie.
Maher Al Baroudi a fui son pays, la Syrie, au temps de son président dictateur Haffez-al-Assad. C’était il y a quarante ans, et il sortait d’études aux Beaux-Arts de Damas.
Arrivé en France, il a poursuivi son activité artistique, entre son travail de créateur plasticien et l’enseignement qu’il dispense. Ses peintures et sculptures rejoignent l’actualité. En effet, cet exilé et réfugié politique sait toute la valeur que porte la liberté pour la personne humaine. Une attitude valable en tous pays et face aux gouvernants quels qu’ils soient.
Sous le thème « Miroir », il renvoie l’image de l’humanité qui peut être asservie quand elle ne relève pas la tête.
La galerie Teste du Bailler se situe au cœur du quartier viennois des arts, où de nombreuses autres lieux voisine avec le Centre d’art contemporain. Gérée par l’association Solosary, elle entend mettre sous e feux des projecteurs des artistes de grand talent et pourtant méconnus.
C’est pourquoi elle a choisi Maher Al Baroudi. C’est aussi avec la même volonté qu’elle privilégie la mosaïque contemporaine et prépare une exposition porteuse de ce mode d’expression pour la rentrée automnale.
Olivier Schweblin préside l’association Solosary explique l’intérêt des œuvres de Maher Al Baroudi, et le choix d’artistes ukrainiens qui créent en ce moment pour exposer à la rentrée.
Exposition de Maher Al Baroudi, galerie d’art, 4 rue Test du Bailler à Vienne Isère), jusqu’au dimanche 19 juin 2022.