Par Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien de Genève)
Samedi 13 mars 2021, avec une semaine d’avance, les opposants à la loi Sécurité globale et autres textes sécuritaires, ont fêté le printemps, place Bellecour à Lyon (Rhône). Un changement de saison sous le signe des libertés publiques à préserver. Ils ont chanté « On est là », et des intervenants de la Quadrature du net, de la Libre pensée, de l’Intersyndicale journalistes CFDT-CGT-FO-SNJ, des Gilets jaunes, des familles de victimes de violences policières, du monde de la culture, ont dit leur opposition au durcissement sécuritaire du gouvernement. Reportage, échos sonores et entretiens avec des participants.
Ils sont dans la rue depuis le 17 novembre, date de présentation du projet de loi Sécurité globale à l’Assemblée nationale, et ce samedi 13 mars 2021, ils ont organisé leur 10e mobilisation.
Faute d’autorisation de la Préfecture, qui avait interdit la dimension musicale et festive, le Collectif lyonnais Non à la loi sécurité globale a organisé, place Bellecour, un rassemblement au cœur de la presqu’île lyonnaise.
Un millier de personnes était présent (400 selon la police). Elles ont pu écouter diverses prises de paroles qui ont toutes réaffirmé, leur inquiétude d’un climat sécuritaire et leur opposition à des lois liberticides : sécurité globale, séparatisme…
Bastien, représentant la Quadrature du Net a détaillé les dérives des lois proposées par le gouvernement, contre les libertés publiques.
Avec une inquiétude qui grandi au fil des semaines, rien d’étonnant que les organisations comme Attac soit dans la lutte qui vu s’amplifier le nombre d’opposants. Monique Bouchard rappelle le fond de cette contestation.
Pour la Ligue des droits de l’homme, depuis l’affaire Dreyfus, la défense des libertés est consubstantielle à cette grande organisation humanitaire. A Lyon, le fédération du Rhône, est partie prenante des actions contre les violences policières et pour une justice plus équitable et républicaine.
La Libre pensée, l’Intersyndicale des journalistes CFDT-CGT-FO-SNJ, les acteurs de la culture ont aussi redit leur participation à cette action qui dure depuis cinq mois.
(à suivre)
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Lyon : Pour les libertés et dans l’action, les journalistes, la libre pensée et les acteurs de la culture