
(© Gilles Champion/ Amis Commune de Lyon).
Par Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)

(©Pierre Nouvelle).
Jeudi 28 août 2025, place Gabriel Péri à Lyon, à la charnière des 3e et 7e arrondissements, une cinquantaine de personnes participait à l’inauguration de la plaque commémorant les évènements de la Commune de Lyon entre septembre 1870 et avril 1871. Retour sur cette manifestation initiée par la Libre pensée du Rhône et l’association des Amis de la Commune de Lyon, et rencontre avec ses initiateurs Pierre Girod et Amar Ayad.

(© Gilles Champion/ Amis Commune de Lyon).
Le mouvement de la Libre pensée est tout à la fois attaché à l’humanisme,au pacifisme, à la laïcité et à la mémoire des évènements sociaux. C’est ainsi que la fédération du Rhône a lancé une souscription il ya uatre ans pour réaliser une plaque commémorant le massacre du 30 avril 1871, au terme de la Commune de Lyon. La fusillade de trente personnes au carrefour de la Grande rue de la Guillotière marquait la fin d’un mouvement qui avait débuté le 4 septembre 1870, deux jours après la capitulation de l’empereur Napoléon III face aux Prussiens à Sedan.

Depuis le 4 septembre 1870, le drapeau rouge a flotté durant huit mois au sommet de l’Hôtel de ville de Lyon. Comme à Paris, mais aussi du Creusot, de Bordeaux, Marseille, Narbonne… , ce mouvement insurrectionnel introduisit de nombreuses réformes républicaines en matière sociale et scolaire.
Pierre Girod, président de la Libre pensée dans le Rhône et tout nouveau président de l’association des amis de la Commune de Lyon, rappelle ce qu’a été cette « mini-révolution », et en quoi elle concerne encore notre actualité
Amar Ayad, animateur de la Ligue des droits de l’homme à Lyon, siège à ce titre parmi les responsables de l’association des Amis de la Commune de 1870-71 à Lyon. Il présente cette association qui a vu officiellement le jour jeudi 28 août 2025 dans les locaux du Centre social Bonnefoi à Lyon.
Place Jean Macé, une série de peintures présente un pan de l’histoire du 7e arrondissement; Concernant la Place du Pont, qui se situe à cheval des 3e et 7e arrondissements, rien ne figure sur la Commune de Lyon, pourtant important mouvement social lyonnais, comme les révoltes des canuts de 1931 et 1834 .
Un oubli qui mériterait d’être réparé !
