Par François Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien de Genève)
Ils étaient un millier place Bellecour à Lyon (Rhône), samedi 13 mars 2021 pour redire leur opposition à la loi Sécurité globale et autres textes liberticides. Retour sur un rassemblement que la Préfecture du Rhône a dû finalement autoriser après de nombreuses tergiversations.
Sans musique amplifiée mais avec des paroles fortes et des chansons, le rassemblement organisé par le Collectif lyonnais Non à la loi sécurité globale s’est tenu normalement. Les participants étaient très divers. Il y avait beaucoup de jeunes qui avaient espéré pouvoir entendre des musiques électroniques et pouvoir bouger. Mais aussi des militant.e.s plus aguerri.e.s et des organisations humanitaires et syndicales.
Parmi elles, la Libre Pensée, fédération d’associations humanistes, soucieuses de liberté et de démocratie, et opposées aux menées anti-républicaines. Pierre Girot s’est exprimé en son nom.
Initiatrice nationalement de cette opposition à la loi sécurité globale, l’Intersyndicale CFDT-CGT-FO-SNJ est présente dans les rues de Lyon depuis mi-novembre 2020. Au nom de la profession, Alexandre Buisine (SNJ) et Jean-François Cullafroz (CFDT), ont expliqué pourquoi la loi Sécurité globale était toujours aussi inacceptable.
Ils ont occupé la rue et les ronds points depuis l’automne 2018. Près de deux ans et demi-plus tard, ils sont partie prenante du combat contre des lois qu’ils récusent et contre le maintien de l’ordre tel qu’il est pratiqué par le police et la gendarmerie.
Un militant lyonnais des Gilets jaunes a rappelé les blessures et morts suite à des violences policières depuis trois ans.
(à suivre)
Lyon : Vers une marche aux flambeaux pour éclairer le Sénat ?