Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272
La résistance se poursuit à l’Hôpital de la Croix-Rousse à Lyon face au déménagement envisagé du service de transplantation du foie par les Hospices civils de Lyon. Syndicalistes CGT et médecins hospitaliers sont réunis au sein d’une même association mettant en avant l’intégrité du service hépatique et refusant son déménagement vers l’Hôpital Edouard Herriot. Mardi 16 janvier 2018, ils organisaient une nuit blanche dans la cour de cet hôpital lyonnais.
La cour de l’hôpital lyonnais de la Croix-Rousse était particulièrement festif mardi 16 janvier 2018 dès la tombée de la nuit. Malgré une petite pluie fine, des personnels comme de usagers de l’hôpital se pressaient sous les chapiteaux. Les slogans accrochés aux bâches l’affirmaient clairement : syndicalistes CGT et médecins demandent instamment le statu-quo du service des soins des maladies hépatiques.
Geoffroy Bertholle, membre du conseil de surveillance des Hospices civils de Lyon et représentant syndical CGT explique les motifs de la contestation. Un mouvement qui ne date pas de 2018, mais s’inscrit dans une longue opposition des personnels à une volonté de la direction générale des Hospices civils de Lyon de démanteler le service des soins hépatiques.
On l’aura compris, entre le souci d’optimiser l’utiliser le nouveau plateau chirurgical de l’hôpital Edouard-Herriot, et la nécessité d’une cohérence des soins et de suivi des malades du foie, il y parfois une marge importante.
C’est pourquoi les médecins de l’hôpital sont aussi dans ce mouvement de contestation. Tous attachés au service public de santé, ils demandent la maintien de la chirurgie hépatique à l’hôpital de la Croix-Rousse. Nicole Smolski, responsable locale du syndicat SNPHAR, précise pourquoi les praticiens hospitaliers se sentent concernés.
Une affaire à suivre, que devrait solder le Ministère des solidarités et de la santé et que validera l’Agence régionale de santé., sous l’œil attentif du président du conseil d’administration des Hospices civils de Lyon, le maire et chirurgien Georges Képénékian.
Entre temps; les usagers et patients de l’hôpital sont appelés à soutenir ce mouvement de résistance qui vise à une meilleure qualité des oins.
Je soutiens entièrement ce mouvement et cette volonté de résistance de l’ensemble du corps médical.
Mon hôpital j’y tiens, stop à la folie des fermetures. C’est notre santé qui est en danger, je défends l’hôpital public de proximité et je suis contre des choix qui sont du n’importe quoi, comme s’il s’agissait de Banalités.
Pour cette raison, je viendrai au débat où sera présent un homme politique, Alain Bruneel député communiste le lundi 11 février à 19 H 30 à l’hôpital de la Cx Rousse.