Par Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien de Genève)
A Lyon, entre 5 000 et 10 000 personnes, selon la Préfecture ou les organisateurs, s’étaient données rendez-vous entre la place Maréchal Liautey et la place Bellecour, pour protester contre la loi Sécurité globale et le Schéma national du maintien de l’ordre. Malgré quelques escarmouches, la manifestation s’est déroulée normalement. Échos sonores.
Lors de la marche des libertés du samedi 5 décembre, comme lors des rassemblements précédents, les jeunes étaient très nombreux. Et c’est devant eux, que le représentant du Conseil national de la nouvelle résistance (CNNR) a lancé la marche des libertés et des justices.
Comme l’a constaté le président de la République vendredi après-midi lors de son interview au média en ligne Brut, les violences commises par les forces de l’ordre sont aussi inadmissibles aux yeux de la population.
L’Intersyndicale journalistes CFDT-CGT-FO-SNJ et la Ligue des droits de l’homme ont été les déclencheurs d’un mouvement de protestation qui dure depuis bientôt trois mois.
Il était donc bien normal qu’avant que le défilé ne s’ébranle, les journalistes syndicalistes prennent la parole. C’est ce qu’a fait au nom de leur intersyndicale Alexandre Buisine, délégué régional du SNJ (Solidaires)
Puis la marche a pu se mettre en route, avec des pancartes qui ne manquaient pas d’imagination et de diversité.
En deux heures de temps, le défilé a rejoint la place Bellecour, mais la fin du cortège a été coupé du este des manifestants.
Comme à Montpellier et Lannion, à Lyon, une nouvelle marche devrait être programmée samedi 12 décembre. La demande devrait être déposée et le parcours dépendra de la réponse de la ^préfecture du Rhône.
A suivre donc !