Par Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien de Genève)
Après des mobilisations pendant la semaine qui vient de s’écouler, ce samedi 5 décembre 2020 sera le point culminant des marches pour les libertés et contre la loi Sécurité globale et le Schéma national du maintien de l’ordre. Samedi passé, nous avons rencontré des manifestants. Témoignages
Écoutez le premier témoignage recueilli, celui de Katty, une Lyonnaise qui se présente comme une citoyenne de base
Des militants syndicaux et politiques étaient aussi présents parmi un grand nombre de jeunes épris de liberté. C’est le cas de Jean-Pierre , militant de longue date du Parti communiste français
Les jeunes des banlieues connaissent depuis quarante ans contrôle au faciès et violences policières. A la fin des prises de parole, a tenu à rappeler ces faits, souvent ignorés de la population des centres-ville.
La question des libertés publiques rejoint aussi celle des sans-papiers. Après les violences de la place de la République à Paris pour déloger les tentes d’exilés afghans, à Lyon, la coordination des sans-papiers avait organisé une marche.
Aux abords de la préfecture du Rhône, elle a convergé avec la marche contre la loi Sécurité globale.