Par Karim Lafairouz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien de Genève)
Samedi 30 janvier 2021, à l’appel Collectif Viennois Stop Loi Sécurité Globale, de très nombreuses associations, organisations syndicales et politiques appellent à une marche dans les rues de Vienne (Isère).
Les opposant.e.s à ce déferlement de textes liberticides se sont d’abord donné rendez-vous devant la sous-préfecture, afin de faire entendre au représentant de l’État leur mécontentement croissant en regard de la loi Sécurité globale à laquelle est venue s’ajouter la loi dite « contre les séparatismes ».
Une dérive autoritaire croissante
Des textes qui renforcent le mouvement autoritaire initié avec le Schéma national du maintien de l’ordre promulgué par Gérald Darmanin mi-septembre 2020, auquel se sont ajoutés début janvier 2021 trois décrets validés par le Conseil d’État et autorisant le fichage des opinions politiques, syndicales, religieuses et philosophiques .
Il y a deux mois, lors du précédent rassemblement viennois, Eric Berger, au nom de la Ligue des droits de l’homme ,précisait pourquoi elle participait depuis le début à l’action aux côtés de l’Intersyndicale des journalistes CFDT-CGT-FO-SNJ.
La mobilisation viennoise de ce 30 janvier 2021 débutera à 10h30 par un rassemblement devant la sous-préfecture puis après avoir emprunté le cours Victor Hugo, elle rejoindra l(hôtel de ville et le palais de justice.