Une nouvelle mobilisation contre les lois LSG et dite « séparatisme » s’impose. En effet, ces textes entrent en discussion au Sénat et à l’Assemblée nationale. Manifestement, après deux mois et demi de rassemblements et de marches dans toute la France, les questions restent inchangées. A Lyon, comme Clermont-Ferrand, Chambéry, Annecy, Vienne… on marchera encore samedi 30 janvier 2021 pour défendre les libertés publiques. A Paris, les organisations démocratiques ont choisi un temps festif, culturel et revendicative place de la République.
Depuis mi-septembre 2020, les journalistes avec ou sans carte de presse, documentaristes, lanceurs d’alerte sont au premier rang de la contestation de la loi Sécurité globale. Un texte voté par l’Assemblé nationale et qui sera examiné en séance publique par les sénatrices-teurs début mars. Une future loi qui concerne toute la population menacées par l’intention de photographier ou filmer, susceptibles d’être captés par les drones et caméras-piétons que vont légaliser les articles 20, 22 et 24.
Depuis le 17 novembre, à Lyon, des correspondants de télévision étrangère suivent les mouvements sociaux. C’est le cas de Kai et Luis qui précisent comment ils voient le mouvement.
Depuis mi-septembre, les journalistes réunis au sein de l’Intersyndicale CFDT-CGT-FO-SNJ en lien étroit avec la Ligue des droits de l’homme, sont en opposition au Schéma national du maintien de l’ordre puis la proposition de loi LREM Sécurité globale et maintenant alors qu’elle va être examinée par les sénateurs à la loi voté mi-novembre.
Aux articles 18, 20 et 24 de cette loi s’ajoute de surcroit et notamment l’article 18 du projet de loi pour la promotion des valeurs républicaines, dite « contre le séparatisme ». En plus des marches pour les libertés, les journalistes et syndicalistes rencontrent les parlementaires pour leur faire connaître les motivations des journalistes en particulier et de la population en général et de nombreuses organisations démocratiques.
A l’issue d’un rendez-vous avec Bernard Fialaire, sénateur centriste (RDSE) du Rhône, Alexandre Buisine, délégué régional du Syndicat national des journalistes (SNJ) fait le point de l’action à la date du 22 janvier 2021.
Bernard Fialaire, conseiller départemental, élu de Belleville-sur-Saône et tout nouveau sénateur depuis septembre 2020 est très attaché aux droits de l’homme et libertés publiques, comme les membres de son groupe parlementaire.
Avant d’avoir examiné sur le fond la loi Sécurité globale et le projet de loi dite « contre le séparatisme », il donne sa vision de la République et des libertés publiques.
Maintenant, la parole sera à la rue. Comme dans au moins 70 villes de France, on marchera à Lyon ce samedi 30 janvier entre la place Maréchal Liautey et la place Bellecour.
D’ores et déjà, pour parer aux violences suite aux interventions musclées et injustifiées des CRS le 16 janvier, quatre membres de l’organisation de cette mobilisation ont rencontré le préfet de police mardi 26 janvier.
Même si chacun est resté sur ses positions, tout le monde a bien en tête qu’un défilé sans incident est la meilleure chose qui puisse se faire, afin que les revendications n’en pâtissent pas.
Comme à Annonay et Annecy, on marchera aussi à Vienne (isère) samedi matin.
(à suivre)
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