Par François Dalla-Riva
La réputation de la capitale ldes Gaules n’est plus à faire en matière de bonnes tables. L’art culinaire lyonnais s’exporte d’ailleurs bien, en témoigne la récente implantation de Paul Bocuse à New York. Plongée dans un bistrot d’un quartier typique de Lyon : la Croix-Rousse.
« Copains-copines », voilà un patronyme bien choisi pout illustrer ce qui est le cœur d’une rencontre à table : partager le pain, le sel… et un bon vin. La presqu’île lyonnaise, de la rue des Marronniers à la rue Mercière ne manque pas de bouchons qui font le bonheur des touristes de plus en plus nombreux, une fois les beaux jours venus. On ne saurait oublier les pittoresques ruelles des quartiers St Georges et St Jean, sur la rive droite de la Saône.
Bouchons dans la presqu’île, bistrots sur les pentes
Moins courus que l‘Auberge et l’Abbaye du pont de Collonges, où excelle maître Paul, et beaucoup plus authentiques et abordables que les tables réputées, tels sont les bistrots de la Guillotière, de Montchat ou de la Croix-Rousse.
A deux pas de la mairie du 4e arrondissement qui honore les deux révoltes des Canuts, et du marché qui anime le boulevard, Copains-copines offre depuis quatre ans une vitrine de ce que peut être la gastronomie lyonnaise. Ce bistrot situé rue Duviard, propose une cuisine qui n’est ni roborrative ni marquée par une modernité ascétique. En effet, elle met en valeur les mets traditionnels de la capitale des Gaules ssortie d’une palette de vins régionaux triés sur le volet. Nous y avons apprécié par exemple, une andouillette Bobosse, toujours confectionnée à la ficelle dans le laboratoire familial de St Jean d’Ardières. En contrepoint, un juliénas dégusté au verre a accompagné agréablement ce fleuron des triperies.
Pour l’heure, le patron, Serge, a mis ses pas dans ceux de sa maman, Michelle Pagan, qui a officié depuis quarante ans dans la restauration. Pour vous, elle situe ce bistrot dans la tradition lyonnaise. Entretien.
Un conseil pour monter déjeuner, emprunter depuis la place des Terreaux les montées qui arpentent la colline, et si vous passez par la Grand’Côte faites halte au100 moins 1 pour voir si la Mère cotivet ne serait pas dans la monée d’escaliers en train de rammasser quelques équevilles. A la descente, prenez la « ficelle » à 100 mètres de là, tout à côté du Gros caillou. Et pour terminer en beauté, descendez à la station Croix-Paquet et enfilez les volées d’escaliers. Vous ne regretterez pas l’escapade !