Par François Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).
Samedi 28 septembre 2024, dans le cadre des Archives municipales de Lyon, le Mouvement pour une alternative non-violente (Man) a célébré son 50e anniversaire. Parmi les sujets abordés, le rôle joué par la presse, les médias et les journalistes face aux faits de violence fait l’objet d’un débat nourri avec une centaine de personnes présentes. Une bonne occasion pour les collègues présents de témoigner de leur pratique professionnelle, de leur éthique et du mode de fonctionnement de leurs rédactions.
La presse, les médias, les réseaux sociaux et les journalistes sont présents dans la réflexion sur la violence sociétale.
Aussi, invités par le Man, samedi 28 septembre 2024, les journalistes lyonnais Claude Cordier, Alexandra Marie Ertiani, Jean-François Cullafroz-Dalla Riva et Sandrine Boucher ont débattu avec le public dans le cadre des archives municipales du Rhône.
A l’issue de ce dialogue avec le public, Alexandra Marie Ertiani témoigne. Journaliste depuis vingt ans au sein de France Télévisions, elle revient sur la responsabilité de la profession.
Guillaume Gamblin est un des rédacteurs de la revue Silence, média national basé à Lyon.
Pour lui, les médias alternatifs peuvent offrir une voie pour traiter l’information différemment des médias « classiques ».
Journaliste depuis trois décennies, Sandrine Boucher est passée par des média audiovisuel, comme Radio Calade, et écrits tels Lyon Capitale, et Tribune de Lyon dont elle fut co-fondatrice, Le Figaro… et différents titres de la presse magazine, au sein desquels elle est journaliste rémunérée à la pige.
Membre de l’équipe des responsables du Club de la presse de Lyon, elle apporte son approche personnelle de la question.
La journée-anniversaire du Mouvement pour une alternative non-violente (Man) devrait trouver un prolongement notamment dans les revues Non-violence XXI et Alternatives-non-violentes.
On reparlera encore de la non-violence lors de la 3e édition du festival « 21 heures de la non-violence » organisé à Paris le 19 octobre au Point Ephémère.