Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste honoraire carte de presse 49272
Le projet de loi El Khomri a été examiné par le Conseil des ministres ce jeudi 24 mars. Les oppositions ont été nombreuses à ce qui constitue une réforme du Code du travail. C’est tout autant la méthode que les propositions sur le fond qui ont exacerbé les positions, notamment des syndicats, y compris de la CFDT, qui a réussi à faire évoluer le projet de loi.
Une reprise du dialogue avec des modifications du projet de loi ont fait basculer la CFDT, la CGC, la CFTC, l’Unsa et les étudiants de la Fage dans le camp du gouvernement. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT s’en est expliqué sur son blog, dans une grande interview dans la quotidien La Croix et dans on portrait sur France 2.
Au sortir de son bureau national les 14 et 15 mars dernier, la confédération CFDT a donné son aval. Elisabeth Le Gac, membre du bureau national confédéral et secrétaire de l’Union régionale interprofessionnelle CFDT Rhône-Alpes apporte un éclairage sur la position de la CFDT, incomprise par un certain nombre de ses syndicats et de ses adhérents.
Des étudiants et des salariés opposés
Ce 24 mars, les étudiants de l’Unef et du Syndicat général des lycéens seront dans la rue pour réaffirmer leur opposition de loi sur le travail en compagnies des syndicats CGT, FSU et FO. De nouvelles manifestations sont programmées comme elles l’étaient le 9 mars dernier. Point de vue de Lydia, militante syndicale et professeur d’économie à l’Institut universitaire de technologie de Vienne (Isère).
Affaire à suivre le 31 mars, où à nouveau les syndicats CGT, FSU et FO ont promis de revenir dans la rue. D’ici là, le Medef et la CGPME, deux organisations patronales devraient préciser leur opposition à la méthode suivie par le gouvernement pour adapter le projet de loi aux attentes des salariés et des entreprises.