
(© Pierre Nouvelle).
Par Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)

Hormis une manifestation Fonction publique il y a exactement deux ans, l’intersyndicale n’avait plus rejoint la rue depuis les manifestations contre la retraite à 64 ans. A Vienne (Isère), le nombre de manifestants reste à étoffer, mais la détermination et les attentes des salarié.e.s et retraité.e.s étaient très vives. Reportage au long des rues de la sous-préfecture dauphinoise.

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La CFDT menait le cortège suivie des militant.e.s de la CGT, CFE-CGC, de la CFTC, de la FSU, de Solidaires et de jeunes du lycée Ella Fitzgerald.
Au total, un millier de manifestant.e.s ont défilé pendant deux heures depuis le Champ de mars au log du quai Jean Jaurès. Au centre des revendications, la justice sociale et fiscale. Concrètement les syndicalistes demandaient l’abandon de la retraite à 64 ans, le niveau des revenus et pensions de retraite, la justice fiscale, l’égalité salariale femmes -hommes…, et plus que tout, pour ‘être respectés par le président de la République.
Les cédétistes représentaient un tiers des participant.e.s dans une composition très mixte où les enfants étaient venus avec leurs parents. Un défilé sobre, sans vraiment de slogans ni de chansons…
Du côte de l’Union locale CGT de Vienne, le camion sono rythmait la marche des syndiqués. Les « On lâche rien », « Macron si tu savais… » allaient de pair avec des mots d’ordre contre la retraite à 60 ans, et même des appels à revenir à la retraite à 60 ans.
Les jeunes n’étaient pas absents de cette mobilisation. Ainsi, des élèves du lycée Ella Fitzgerald pour assurer qu’ils refusent la société que les gouvernants leur propose, où aux deux bouts de la pyramide des âges, précarité et misère seront le lot des jeunes et des retraité.e.s.
Vers onze heures, après avoir cheminé le long des quais du Rhône, au rond-point de la place Saint-Louis, ont eu lieu les prises de parole. les représentants de la CGT, de la CFDT de la CGC, de la CFTC, de la FSU et de Solidaires ont réaffirmé ce qui les unissaient dans l’opposition à la politique d’Emmanuel Macron.
Débutée à 9h30, la mobilisation s’est terminée vers midi par un casse-croute du côte du Champs de mars.
(à suivre)
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