Par Jean-François Cullafroz-Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).
A Lyon (Rhône), Jean Étèvenaux est une personnalité dans le monde de la presse. S’il a écumé plusieurs rédactions de quotidiens et d’hebdomadaires, c’est aussi par ses nombreux livres qu’il a forgé sa réputation. Cet amoureux de Tintin depuis son enfance, c’est aussi à Napoléon 1er, mais aussi à Napoléon III qu’il voue une passion particulière. En marge d’un repas confraternel de l’Association des journalistes de la presse lyonnaise, il parle des deux hommes qu’il révère.
Parallèlement à sa profession de journaliste, Jean Étèvenaux a prolongé son art de l’écriture par la rédaction d’une trentaine d’ouvrages très divers. Car ce confrère est un écrivain touche-à-tout, où l’histoire est toujours présente sous une forme romanesque ou biographique qu’il développe depuis près de quarante ans.
Sa plume est alerte et il a écrit aussi bien sur des personnages proches de nous (Fouché, Jacquard, Jean Moulin…) que de la Haute-Antiquité chrétienne en consacrant deux ouvrages à saint-Irénée. Sans pour autant négliger les sujets économiques ou politiques.
C’est ainsi qu’il a publié à quelques mois d’intervalle un livre sur l’expansion économique chinoise et un petit opuscule sur le dessinateur Hergé. Deux ouvrages pas si éloignés que cela puisque autour de Tintin, on retrouve la personne de Tchang, un Chinois qui a réellement vécu en Europe, et que le dessinateur belge évoque dans deux albums du célèbre reporteur : Le Lotus bleu et Tintin au Tibet.
Marqué par l’histoire du 19e siècle, Jean Etevenaux l’est particulièrement par la personne du petit Corse ajaccien, élève du lycée militaire d’Autun devenu empereur. Notre collègue, très investi au sein du Souvenir napoléonien, a bien sûr visionné le dernier film que Ridley Scott vient de consacrer à Napoléon.
S’il a beaucoup apprécié le récit des batailles, il relève néanmoins plusieurs inexactitudes historiques, et la volonté du réalisateur britannique de donner beaucoup d’importance à Joséphine de Beauharnais, sa première épouse.
Nul que notre confrère natif de l’Ain a plus d’une idée dans sa musette lyonnaise, et qu’aussi bien à l’Académie du Merle blanc qu’il préside, que dans de nouveaux livres, il aura l’occasion de les concrétiser.
Il y a une vingtaine d’années,j’ai suivi un de ses cours à l’UTA.On ne peut pas dire que sa façon de faire de l’histoire soit contemporaine.C’était tout a fait dans le style de la création de la 3eme république,il y a plus d’un siècle.Depuis on a eu,notamment à Lyon,l’école des Annales. Ehbien,il n’avait pas l’air de le savoir.