Jazz à Vienne 2024 en scène (1) : l’art vocal à mi-parcours du festival

Posté le par dans Ca presse
Les femmes étaient à l’honneur dans l’édition 2024 de Jazz à Vienne, et le 9 juillet en a fait encore la démonstration (© Pierre Nouvelle).

Par Jean-François Cullafroz-Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).

Comme à son habitude la scène de Cybèle a séduit par la qualité des concerts proposés accessibles gratuitement (© Pierre Nouvelle).

Sur la scène de Cybèle comme dans l’amphithéâtre romain, la voix des femmes était à l’honneur en cette 13e journée du 43e festival Jazz à Vienne. Échos sonores et impressions.

Mardi 9 juillet, alors que le soleil couchant était au rendez-vous avec deux vedettes internationales de haut vol, le théâtre romain n’a pas fait le plein
(© Pierre Nouvelle).

Le soleil était au rendez-vous et la touffeur planait sur la ville. Au 13e jour du 43e festival Jazz à Vienne, le public avait répondu présent, dans les rues, sur les places et notamment dans le Jardin de Cybèle.

Sur la scène dressée au milieu des vestiges archéologiques, trois concerts se sont succédé à partir de l’heure du déjeuner. Après John Hersey HS en ouverture, et avant Hetty Kate, c’est l’ensemble suisse de Louise Knobil qui s’est produit avec beaucoup de brio et un grand succès.

Un trio animé par deux femmes à la contrebasse (Louise Knobil) et à la clarinette (Chloé Marsigny),accompagné par un batteur de talent (Vincent Andreae).

La prestation de Louise Knobil trio anticipait la soirée vocale et féminine qui a tenu la grande scène de l’amphithéâtre romain. A 20h30 pétantes, les projecteurs ont illuminé la grande scène pour un concert en deux temps.

Même si elle passait en seconde partie, c’est Diana Krall, invitée de marque, qu’a présenté en premier Guillaume Anger, le nouveau directeur artistique du festival Jazz à Vienne.

Pour ouvrir la soirée, avec Stacey Kent, c’est plus qu’une vedette américaine qui s’est produite, telle que l’a présentée Guillaume Anger.

Avec son mari Jim Tomlinson, saxophoniste et flutiste de talent, et Art Hirahara, l’artiste a fait entendre le velouté de sa voix, et un répertoire qui sait porter aussi les influences européennes avec Sous les ponts de Paris, Ne me quitte pas de Jacques Brel ou Les eaux de mars, une routine cheminante très bossa nova, de Georges Moustaki.

Et puis son parler français sans aucun accent (merci à son grand père français installé aux États-Unis !), a su enthousiasmer un public debout au terme d’une heure et demie de spectacle.

En compagnie d’un duo de talent, la très francophile Stacey Kent a ravi plus de 5 000 personnes en compagnie d’un duo de talent (© Pierre Nouvelle).

Aux environs de 22h15, Diana Krall s’est mise au piano accompagnée de ses contrebassiste et batteur. Devant un amphithéâtre aux trois-quarts plein (5 500 spectateurs), cette grande artiste qui est venue à plusieurs reprises à Vienne, est apparue moins en forme qu’à son habitude. Lassitude, fatigue d’une tournée intense ? Toujours est-il que si son jeu musical était au rendez-vous, la voix n’a pas toujours suivi…

Dommage…

(à suivre)

Notre prochain article :

Jazz à Vienne 2024 en scène (2) : l3e et avant-dernier-jour de la 43e édition

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *