Par Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)
Vendredi 18 septembre 2020, deux élus de Vienne et Vienne-Condrieu Agglomération (Thierry Kovacs et Patrick Curtaud) visitaient le chantier de la Maison du festival à Vienne. Rencontre avec le vice-président culture du département de l’Isère.
Le chantier en cours depuis quelques semaines cédera place en mai prochain à un ensemble de 460 m2 mis en forme par une quinzaine d’entreprises. Elles interviennent sous la direction de Pierre Doucerain, un des associés du cabinet d’architecture lyonnais Doucerain-Lièvre-Delziani.
Une opération tout à fait originale pour cet architecte déjà habitué à des chantiers de rénovation.
Un espace de 460 m2 et une engagement de 2,8 millions d’euros
Cette réalisation comprendra des bureaux, un espace d’accueil, un office pour la cuisine, et un patio conséquent avec un « jardin de ruines ».
Le coût de la réalisation se montera à près de 3 millions d’euros, avec des contributions de la région Auvergne-Rhône-Alpes (960 000 €) et 550 000 € de l’État.
Pour Patrick Curtaud, vice-président du conseil départemental de l’Isère, cette Maison du festival est une réalisation marquante en Dauphiné. Il s’explique.
Cette maison du festival sera un lieu de travail des personnels du festival Jazz à Vienne conduits par Samuel Ribier et Benjamin Tanguy depuis cinq ans, et un espace d’accueil pour les musiciens, invités du festival d’été et partenaires de cette manifestation culturelle. Un passage permettra d’ailleurs une arrivée discrète de ces personnes vers leurs gradins VIP.
Conserver la mémoire du Jazz, un futur chantier…
Concernant une Maison du jazz, » il n’en est pas question pour l’heure « , souligne Thierry Kovacs, pour qui la priorité est l’ouverture de la Maison du festival, dont une partie sera effective à l’été 2021. » La question de l’archivage des filmages et photographies réalisés lors des différentes éditions du festival viendra ensuite « , insiste-t-il.
Un sujet qui reviendra sans doute dans quelques mois lorsque sera célébrée la 40e édition de ce festival qui es une référence au côté de celui d’Antibes-Juan-les-Pins, de Nice ou de Montreux.