Par Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel carte de presse 49 272. Entretiens vidéo François Dalla-Riva.
La dernière semaine de mars, la Tunisie était pour la seconde fois le siège du Forum social mondial (© DR)
Le Forum social mondial (FSM) s’est tenu à Tunis du 24 au 28 mars dernier. Plusieurs centaines de délégués venus ds cinq continents étaient présents. Parmi eux, deux lyonnais Didier Pirnce-Agbodjan, directeur adjoint de l’Institut des droits de l’homme de l’Université catholique de Lyon et Ahmed Jemai, journaliste franco-tunisien. Tous deux témoignent de ce qu’ils ont vu, ressenti et retiennent de cette nouvelle édition.
Le campus Farhat Hached, El Manar à Tunis.affichait complet en cette fin de mars. il faut dire que la capitale tunisienne était un lieu de choix pour les altermondialistes. Venus des cinq coins du monde dans ce pays qui a vu éclore le printemps arabe, ils ont pu aussi honorer les 22 morts assassinés une semaine plus tôt dans l’attentat qui a secoué le musée du Bardo.
Bien sûr, la poursuite de la démocratisation en Tunisie, nation en proie à des difficultés économiques majeures a été scrutée, tout comme la réaction du nouveau gouvernement grec d’Alexis Tsipras aux injonctions de l’Europe et du Fonds monétaire international.
A l’Université catholique, on suit depuis longtemps les questions de développement des peuples. Aussi, était-il naturel que le directeur adjoint de l’Institut des droits de l’homme de cettte université participe au FSM 2015 à Tunis. Il témoigne de ce qu’il a ressenti. Face à une mondialisation qui se poursuit et une économie sur laquelle les peuples ont de moins en moins de prise, ceux qui veulent changer leur quotidien se tourne vers des initiatives à la base. L’autogestion, mise en avant dans les années soixante a trouvé un nouveau souffle. Entretien avec Didier Prince-Agbojan, un universitaire lyonnais originaire du Togo. Propos recueillis par François Dalla-Riva.
Ahmed Jemai est né en Tunisie et connait bien son pays. Réalisateur et journaliste, créateur et animateur de l’agence Act’médiaspresse, il a suivi de près le développement de la révolution du Jasmin. Animateur socioculturel dans la banlieue lyonnaise, puis journaliste, il connait bien aussi la jeunesse de ces quartiers. Il livre son regard sur son pays et son avenir à l’aune de sa jeunesse. Des propos recueillis par François Dalla-Riva.