Reportage de Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)
En neuf jours, avec 182 films projetés dans 449 séances, ce sont plus de 200 000 personnes qui, d’une manière ou d’une autre, ont assisté au 11e Festival Lumière dans les salles de cinéma et de spectacle de la Métropole lyonnaise. Un grand succès, également marqué par une augmentation de près de 10 % des entrées en salles, qui ont vu leur taux de remplissage moyen atteindre cette année près de 90%. Retour sur cette 11e édition qui fait de cet éventement le second rendez-vous cinématographique en France.
La manifestation a montré une fois de plus que le 7e art sait rassembler la population. Quelque 5 700 personnes,, dont 3.000 jeunes (chiffre en augmentation de plus de 20%) se sont se sont accréditées, ce qui précise l’ampleur du public permanent sur un total de 200 000 entrées. Du côté des professionnels, on a compté1 350 professionnels et 450 journalistes français et internationaux.
Ce grand succès est également marqué par une augmentation de près de 10% des entrées en salles, qui ont vu leur taux de remplissage moyen atteindre cette année près de 90 %. Les grands complexes, comme les salles de quartiers, souvent membres du Groupement régional d’action cinématographique (Grac) ont été des vecteurs majeurs.
Un événement populaire parfois difficile d’accès
Si la part de la jeunesse était notable, les plus anciens étaient aussi très présents, disposant de plus d’argent et de moyens financiers. On notera sur ce terrain, que les billets d’entrée restaient à un prix modeste (5 ou 6 €), ce qui contribue à donner au festival une dimension vraiment populaire.
Même si a fallu s’y prendre de bonne heure pour réserver et acheter ses places, ce qui a rendu souvent impossible l’accès aux grands événements, telles les séances d’ouverture et de clôture, voire la remise des prix.
Ont aussi beaucoup attiré les rencontres avec les metteurs en scène et comédiens (le terme master-class a été banni par Thierry Frémaux, directeur du festival). rencontre avec un jeune retraité de la Marine, venu au festival pour la quatrième année. Il était venu au festival la ptremi-re fois pour rencontrer Quentin Tarantino.
Le Festival Lumière n’aurait pu fêter ses dix ans avec une telle ampleur sans la participation de près de 900 personnes bénévoles, qui apportent leur concours à toutes les étapes de l’organisation et du déroutement.
La réussite de la 11e édition du festival Lumière n’aurait pas eu cette ampleur sans e travail et l’engagement de 900 bénévoles. Rachel est d’origine britannique, et habite Lyon depuis quarante ans. pour elle, le cinéma, c’est bien sûr les frères Lumière.
Aussi, depuis plusieurs années, elle a rejoint le collectif des bénévoles. Nous l’avons rencontré à la librairie du Festival, dans la cour de l’Institut Lumière.
Sylvie a des enfants et petits-enfants à Lyon, aussi a-t-elle beaucoup de plaisir de venir entre Rhône et Saône pour des activités culturelles.
Cette ex-enseignante a suivi avec attention ce festival du dixième anniversaire. Elle était venue en famille à l’ultime séance qui proposait la projection du film Le Parrain 3. Avant de voir le film et d’entendre Francis Ford Coppola, elle a confié sa joie d’être ici.
Impressions aussi de Maury, qui est venue voir Cotton club, une des œuvres de Coppola dans un des complexes cinématographiques de la rue de la République.