Reportage de Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)
Vendredi 11 octobre, les trois coups ont été frappés, et sous les tentes du village dressées dans la cour de l’Institut Lumière, Thierry Frémaux, directeur du festival a accueilli journalistes, invités et ami.e.s. Présentation de l’intense semaine cinématographique qui s’annonce avec Maëlle Arnaud, co-créatrice de la manifestation.
Pour ce 10e anniversaire, avec près de 500 projections dans une cinquantaine de lieux de la métropole lyonnaise, le 7e art tiendra le haut du pavé des manifestations culturelles entre Rhône du 12 au 20 octobre 2018.
Comme pour les dix précédentes éditions, le panel des œuvres présentées est très pluriel. Co-créatrice de cette aventure et chargée de la programmation, Maëlle Arnaud en présentait les caractéristiques en trois temps les 11, 14 et 18 septembre derniers dans le cadre de la salle de projections de l’Institut Lumière.
Avec près de 500 projections dans une cinquantaine de lieux de la métropole lyonnaise, le 7e art tiendra le haut du pavé des manifestations culturelles entre Rhône du 12 au 20 octobre 2018.
Retour à la source…
Dès le matin du 12 octobre, sept heures et demi avant l’ouverture officielle dans la vaste halle Tony Garnier, les films commenceront à être projetés dans le strict cadre de l’Institut Lumière. on restera d’abord au creuset du cinéma.
Là où Auguste et Louis Lumière ont donné vie à l’image, neuf films de collection seront projetés. Et c’est André Cayatte qui ouvrira cette grande ronde cinématographique avec deux deux chefs d’œuvre Nous sommes tous des assassins en début de festival à 10h30, et Justice est faite en quasi clôture, La Nuit des morts-vivants venant refermer cette première journée.
La tonalité sociale et politique qu’incarne André Cayatte irriguera tout ce 11 festival qui fera aussi la part belle à l’humour. pour le second jour du festival par exemple, c’est Charlot que l’on pourra venir voir en famille et sur grand écran dimanche 13 octobre dans le cadre de la halle Tony Garnier. Avec L’Emigrant, on sera en plein dans une actualité qui court au fil des temps, et que l’on pourra prolonger dans les autres films de Cayatte (Mourir d’aimer ou Œil pour œil).
Francis Ford Coppola, l’invité du festival et récipiendaire du Prix Lumière 2019 aura droit à la projection de six films : Les gens de la pluie, La vallée du bonheur, The Complete novel, Coup de cœur , Jardins de pierre et un des épisodes du Parrain.
On ne peur passer sous silence les films de la série Pré-Code (Hollywood forbidden), des projections présentés par Daniel Auteuil une avant-première d’un court-métrage de Vincent Delerm, et une master-class avec Donald Sutherland.
Un programme à retrouver sur le site Internet du festival 2019 : http://www.festival-lumiere.org/en/
(à suivre)
Prochain article : Festival Lumière à Lyon (3) : Marco Bellochio, Buscetta et la mafia