Par Jean-François Cullafroz, journaliste
Dimanche 25 mai 2014, les Français sont appelés aux urnes pour désigner leurs représentants au parlement européen. Les questions concernant la marche de l’union des 28 pays sont nombreuses. Michèle Rivasi, comme les candidats écologistes est partie en campagne parmi les premiers. Elle témoigne.
Les élections européennes ont lieu en France les 24 et 25 mai 2014. Les électeurs de Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, des départements des Antilles et de la Guyane, ainsi que les électeurs convoqués dans les bureaux de vote ouverts par les ambassades et les postes consulaires situés sur le continent américain, sont appelés à voter le samedi 24 mai.
Pour les 28 pays et leurs 504 millions d’habitants, le scrutin se déroulera entre le 22 et le 25 mai. A la clé, il y a l’élection de 751 eurodéputés.
Seule institution de l’Union européenne (UE) élue directement par les citoyens, le Parlement européen exerce trois compétences fondamentales : législative, budgétaire et de contrôle des autres institutions de l’UE. Ses pouvoirs ont encore été étendus par le traité de Lisbonne, entré en vigueur le 1er décembre 2009.
Parmi les nombreux sujets sur lesquels les députés se concentreront, il y a le traité Tafta. Après la conclusion d’un accord entre l’Europe et le Canada en octobre dernier, c’est désormais les discussions avec les Etats-Unis qui avivent les inquiétudes. Les normes environnementales et sociales régissant la production des biens sont nettement moins exigeantes outre-atlantiques que sur le continent européen. C’est bien ce qui inquiètent de nombreux candidats, ONG, associations et partis, notamment à gauche. Comme les candidats du Front de gauche, les écologistes sont aux avants-postes de la levée du secret qui entoure les négociations.
Michèle Rivasi est une militante. Cette prof formée à Normale sup pour enseigner les sciences naturelles a créé en 1986 la Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité (Criirad) dans la foulée de la catastrophe de Tchernobyl. Ancienne députée française entre 1997 et 2002, cette native de la Drôme fut aussi conseillère municipale de Valence avant d’aller siéger depuis 2009 au Parlement européen.
Elle témoigne de son expérience européenne et de ce qu’elle défendra à Bruxelles ou Strasbourg si elle est élue.