Par Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien de Genève)
Les déclarations de candidatures pour les élections départementales française 2021 s’accélèrent. En Isère, à la date limite du dépôt, jusqu’à cinq listes étaient en compétition dans les vingt-neuf cantons, mais seulement trois pour les cantons de Vienne 1 et Vienne 2. Mercredi 5 mai, la liste unitaire de gauche Le printemps isérois se présentait à la presse. Rencontre avec deux candidat.e.s Paul Raguenès et Myriam Thieulent, accompagnés de Sandrine Lecoutre et Emmanuel Quillasi (remplaçants).
C’était le jour J : celui de la date limite du dépôt des candidatures aux élections départementales, et les candidats du Printemps isérois sur le sud du bassin viennois ont choisi le jour à dessein.
Après un rendez-vous avec Philippe Genty, le maire de la commune, c’est devant la porte du collège Frédéric Mistral que les candidats de la gauche et écologiste unie ont défloré leurs motivations et les points principaux de leur programme.
38 propositions, avec la démocratie en premier
Parmi les trente-huit propositions listées départementalement, trois points essentiels ressortent : une attention soutenue à l’éducation et à l’aide sociale, le soutien à la transition écologique et l’agriculture, et au premier chef un renouvellement de la démocratie.
Sur cette liste qui allie des membres des partis socialiste, communiste, radicaux de gauche, EELV, LFI, Nouvelle Donne, des représentants de la société civile apportent un note particulière et originale. C’est le cas de Paul Raguenès, artiste-peintre, qui souligne la nécessité que le Conseil départemental se rapproche de la population, et assoit ses décisions sur un participation active des citoyen-nne.s. Il s’explique.
Ces candidats entendent d’abord répondre aux attentes de la population, et en premier lieu sur le terrain social. Un secteur qui réunit près de la moitié du budget du département. Et, dans ce cadre, à côté des dépenses obligatoires pour l’enfance et les personnes âgées, les candidats du printemps isérois, souhaitent aussi porter une attention soutenue à la jeunesse, la question des mineurs étrangers non-accompagnés étant un point-phare.
Myriam Thieulent, salariée d’un organisme de sécurité sociale connait bien cette question. Membre de plusieurs associations qui militent sur le terrain de la protection de l’environnement et de l’avenir de la planète, elle s’attachera à faire vivre l’action nécessaire.
Sur le sud du bassin viennois, l’agriculture est très présente, avec les arbres fruitiers, la vigne et la polyculture céréalière propre aux terres froides dauphinoises.
Elle souhaite faire bénéficier de sa sensibilité par un accompagnement soutenue des agriculteurs face aux conséquences du dérèglement climatique, mais aussi dans le cadre d’une transition vers une production plus écologique. Et cela devrait passer par le renouvellement de la relation entre producteurs et consommateurs.
Sur le canton voisin de Vienne 2 sont aussi candidats
Adeline Padowski et Louis Robert, pour le Rassemblement National. Suppléants : Hélène Iaia et Thierry Hintze Patrick Curtaud et Isabelle Dugua, majorité sortante Les Républicains avec la liste « Pour l’Isère ». Suppléants : Jérôme Jury et Nadège Nivon
Pour le canton voisin de Vienne 1, sont en lice Erwann Binet et Elise Henaux-Varvier, pour l’alliance de la gauche et des écologistes « Le Printemps isérois ». Suppléants : Loïs Bellabes et Nassira Laroui épouse Aouir, Christophe Charles et Martine Faïta, majorité sortante Les Républicains avec la liste « Pour l’Isère ». Suppléants : Thierry Kovacs et Muriel Daniele, Adrien Rubagotti et Andrea Villechalane, pour le Rassemblement National. Suppléants : Jean-Louis Rodriguez et Constance Allais.