Des marches pour le climat aux marches pour le futur

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La pression ne faiblit pas pour défendre l’avenir de la planète et de l’humanité (© DR).

Par Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève). Reportages vidéo de François Dalla-Riva et Aziza Chabane.

A Vienne (Isère), les manifestant.e.s ont défilé dans les artères du centre-ville puis ont posé pour les photographes sur les marches de la cathédrale Saint-Maurice (© Aziza Chabane).

A la veille du premier tour de l’élection présidentielle, des marches pour le futur se déploieront dans différentes villes de France samedi 9 avril 2022. Un prolongement des défilés du 12 mars pour le climat, et en écho à plusieurs films à l’affiche Seule la terre est éternelle et Goliath.


Les promesses et les renoncements du président Macron seront aussi dénoncées lors des marches pour le futur du 9 avril (© Pierre Nouvelle).

Lors des marches pour le futur, ils et elles devraient être des milliers à déambuler dans les rues des villes françaises pour rappeler aux candidat.e.s à la fonction présidentielle que le climat doit être une priorité.

Après le nouveau rapport du Giec publié le 4 avril 2022, les douze responsables politiques en lice seront incités à s’engager concrètement pour que des décisions soient prises et mises en route dans les trois années à venir.

Les périls sont imminents et concernent non seulement la planète terre, amis aussi les êtres vivants qui la peuplent. Le 12 mars dernier, les défilés étaient déjà très fournis, comme ici à Vienne, dans la sous-préfecture iséroise.

A l’autre bout de la France, au bord de l’Atlantique, marcheuses et marcheurs s’étaient aussi donné rendez-vous. C’était le cas, dans la cité rochelloise, en ce samedi de mi-mars ensoleillé.

La veille, les lycéens-ennes avaient quitté leurs salles de cours pour affirmer qu’ils et elles voulaient que cela change afin que leur avenir soit meilleur.

Mais avec les jeunes, quelles motivations poussent des personnes de tous âges à protester ? Réponse avec Emmanuel, un des militants de Greenpeace à La Rochelle.

Pour renforcer leurs convictions, les « écologistes » dans l’âme disposent de plusieurs films à l’affiche.

C’est le cas, par exemple, de Goliath, un thriller qui met en exergue la lutte menée par des Bretons contre les pesticides et les cancers qu’ils engendrent. Gilles Lellouche, Emmanuelle Bercot et Pierre Niney portent ce long métrage de fiction qui devrait permettre d’ouvrir les yeux et les consciences…

A regarder aussi avec attention et gourmandise l’entretien réalisé par notre confrère François Busnel avec l’écrivain Jim Harrisson, promoteur depuis longtemps de l’écologie.

Avec Seule la terre est éternelle, l’animateur de l’émission télévisée La Grande librairie fait partager les convictions qu’il découvrit à Paris, devint un ami, et visita régulièrement aux Etats-Unis pendant de longues années.

Dans cette période électorale, il ne sera pas inintéressant de suivre les débats organisés par la soixantaine d’organisations réunies dans le Pacte du pouvoir de vivre, initié par Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT et de Nicolas Hulot, ex-ministre de l’environnement.

A Vaulx-en-Velin (Rhône), le 15 mars 2022, les membres du Pacte du pouvoir de vivre étaient réunis autour de Laurent Berger (CFDT), Cécile Duflot (Oxfam), Najat Vallaud-Belkacem (One France), Christophe Robert (Fondation abbé Pierre)… et ont débattu avec 500 personnes réunies au Centre Charlie Chaplin (© DR).

Une fois les élections présidentielles passées, il y aura l’élection des député.e.s mi-juin 2022. Et là encore, la population soucieuse d’écologie, de préservation de la planète, se fera entendre, affirmant haut et clair que la lutte contre le réchauffement climatique est un impératif pour l’avenir de l’humanité.

Ce sera, par exemple, le cas début juillet à Lyon avec l’association nationale Alternatiba, qui entend allier lutte pour le climat et justice sociale.

L’été prochain débutera par une mobilisation festive et joyeuse dans la parc de loisirs de la Métropole lyonnaise à Miribel-Jonage (© Pierre Nouvelle).

Une affaire à suivre de près donc !

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