Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272
A Vienne (Isère), les rassemblements mensuels contre les pesticides se suivent et sont toujours aussi fournis. Ce vendredi 5 avril 2019, dans la sous-préfecture iséroise, on comptait plus de soixante soutiens au mouvement Nous voulons des coquelicots. Notamment à l’appel du collectif Demain ad’Vienne, ils étaient venus se rassembler devant la mairie pour dire on aux pesticides, en particulier le glyphosate. Les familles étaient bien présentes, les enfants n’étant pas les derniers à interpréter des airs connus transformés en chansons militantes sous la houlette de l’auteur-compositeur-interprète Jacques Mayoud. Extraits sonores de ce rendez-vous, et entretiens avec des participants
Slogans déclamés, chansons préparés sur des mélodies, enfantines ou issus de compositeurs, tels Guy Béart, Nino Ferrer, Maxime le Forestier. Si la Carmagnole fut repris avec entrain, l’heure n’était pas à la révolution, mais à une vigoureuse contestation de l’emploi des insecticides et autres produits chimiques nocifs pour la nature et ses insectes.
Le flot grossit au fil des mois
Depuis cet automne, l’appel lancé par notre confrère Fabrice Nicolino et son ami François Veillerette, a déjà recueilli près de 600 000 signatures. Ce vendredi 5 avril, de nouvelles personnes ont rejoint le cortège des habitués du premier vendredi du mois.
C’est le cas de Daniel qui participait au rassemblement pour la première fois en compagnie de son fils Théotime. Il explique les raisons de sa présence.
Jehanne a repris à tue-tête les airs préparés collectivement le lundi précédent en compagnie de Jacques Mayoud, auteur-compositeur et militant écologique et solidaire.
Sa présence n’était pas la première pour ces rendez-vous mensuels. Elle précise pourquoi elle persiste dans son engagement.
Prochain rendez-vous pour protéger la nature : samedi 22 avril à 11 heures pour une marche du climat qui défilera dans les artères de la ville de Vienne.