Reportage de Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)
Depuis un an, le mouvement Nous voulons des coquelicots a pris racine à Vienne (isère) chaque premier vendredi du mois. Les coquelicots ont décidé d’aller pousser du côté du plateau du val d’Ozon et se sont arrêtés à Chuzelles, à huit kilomètres de la cité gallo-romaine. Un premier rassemblement a eu lieu vendredi 4 octobre 2019 en après-midi, devant la mairie. En soirée, comme à l’habitude, c’est devant la mairie de Vienne qu’en chansons, les amoureux des coquelicots se sont retrouvés. Reportage et rencontre avec des participantes.
En partant de Chuzelles…
Florence Raouane, membre de collectif Citoyens pour le climat à Vienne et militante d’ANV-Cop 21 habite Chuzelles. Elle est l’initiatrice du mouvement Nous voulons des coquelicots dans sa commune, aidée par son amie Aziza Chabane.
Elle explique pourquoi elle souhaite sensibiliser la population de sa commune rurale aux dangers des pesticides.
… pour rejoindre Vienne
Dans la sous-préfecture du Dauphiné, la musique et la chanson sont choses communes. Et tout naturellement, les militant.e.s du mouvement Nous voulons des coquelicots ont adopté ce mode d’expression pour ce rendez-vous convivial. Avec le musicien Jacques Mayoud, ils se sont constitués un florilège de chants qui a été inscrit dans leur répertoire.
A côté de J’ai descendu dans mon jardin et de La Carmagnole, le rassemblement s’est ouvert avec Nous voulons des coquelicots écrite sur la mélodie de l’Eau vive.
Pour le premier anniversaire de ce rassemblement mensuel, des membres du Chœur de l’ut sont venues suppléer l’absence provisoire de Jacques Mayoud et ont contribué à la bonne humeur qui préside à ces rencontres mensuelles.
Simone Payet, animatrice du groupe Chœur en l’ut présente cet ensemble musical viennois, pour l’essentiel féminin.
Lors de ce 13e rassemblement, des familles avaient rejoint la cohorte militante pour affirmer leur opposition aux pesticides. C’était le cas de Gaëlle, présente avec son mari et leurs deux enfants de trois et cinq ans.
Elle détaille pourquoi ses enfants sont présents, et comment au quotidien, ils prennent conscience de l’avenir de la planète et de l’humanité.
… et plus au sud
Dans la vallée du Rhône iséroise, on s’est aussi mobilisé en Pays Roussillonnais. Vendredi soir, c’est à Saint-Maurice-l’Exil, devant le siège de la Communauté de communes entre Bièvre et Rhône que les amoureux des coquelicots se sont retrouvés.
Le prochain rendez-vous aura lieu en novembre à Chuzelles, comme à Vienne et Saint-Maurice-l’Exil.
D’ici là, on peut continuer à signer et faire signer l’appel national Nous voulons des coquelicots qui atteint la barre des 900 000 signatures.