Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272
Au fil des mois, la prise de conscience écologique s’accroit et se manifeste dans la rue, comme ici à Vienne le 1er mars 2019 (© Pierre Nouvelle).
Le premier vendredi de chaque mois est devenu depuis plus de six mois un rendez vous traditionnel de rassemblement devant la mairie des communes françaises pour demander que ne disparaissent pas les coquelicots. Un mouvement initié par le journaliste Fabrice Nicolino et son collègue écologiste François Veillerette et qui trouve des relais de plus en plus nombreux sur le terrain. Dans la sous-préfecture de l’Isère, c’est le collectif Demain ad’Vienne qui coordonne le rassemblement du vendredi 5 avril 2019. Il prépare pour ce jour un rendez-vous en chanson.
Un certain nombre des marcheurs pour le climat devraient se retrouver devant l’Hôtel de ville de Vienne ce vendredi 5 avril 2019 © Pierre Nouvelle).
Vendredi 5 avril à partir de 18h30, slogans et chansons résonneront sur le parking de la mairie de Vienne. Suivra l’appel Nous voulons des coquelicots, avec un état des signatures de la pétition nationale.
Puis en salle Europe, au rez-de chaussée de l’Hôtel de ville, sera effectué un point sur la campagne glyphosate « J’ai des pesticides dans mes urines ! Et toi ?»
Des agriculteurs concernés
Comme à Vienne, à Villeurbanne (Rhône) des agriculteurs et apiculteurs sont venus témoigner des méfaits du glyphosate lors d’une soirée autour du professeur Séralini. Parmi, Gérard Boinon, agriculteur dans l’Ain. Il raconte les conséquences du glyphosate pour sa santé et la façon dont il converti sa ferme à l’agriculture biologique.
Les pesticides sont aussi un danger pour les abeilles. On parle en effet depuis longtemps des méfaits, par exemple, du gaucho. Habitant de Ternay (Rhône) Alain Rouchon, préside le syndicat d’apiculture du département du Rhône et de la région lyonnaise. Il témoigne.
C’est en chanson que ce rendez-vous viennois se déroulera, comme les mois précédents, pacifique, joyeux et dynamique.
Après l’air de L’eau vive composé par Guy Béart, les chansons San Francisco (Maxime Le Forestier), La Carmagnole, Les Cornichons (Nino Ferrer) seront ce vendredi de la partie. Jacques Mayoud et des ami.e.s chanteur.euses ont préparé leur prestation lundi passé au siège de l’association Léo Lagrange.
Rassemblement à Vienne (Isère) vendredi 5 avril 2019 à 18h30. réunion ensuite en salle Europe.