Reportage de Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)
Pour la seizième fois le Mouvement viennois des Coquelicots s’est réuni sur l’esplanade de l’hôtel de ville de la cité gallo-romaine ce vendredi 3 janvier 2020 ( © Pierre Nouvelle ).
En ce début janvier, cette soirée d’hiver était exceptionnellement douce dans cette cité viennoise, au bord de la vallée du Rhône. Le thermomètre affichait 11 degrés, mais dans les voix des participants au rassemblement mensuel du mouvement Nous voulons des Coquelicots, la température étai encore plus élevée. A l’initiative du collectif Demain ad’Vienne, et fidèles depuis octobre 2018, ces militant.e.s pour la planète ont redit leur volonté de voir disparaître l’usage des pesticides. Échos sonores et entretiens avec des participant.e.s d’un des 368 rassemblements annoncés dans l’hexagone français.
18h30, ils n’avaient pas raté l’heure du rendez-vous, et au fil des minutes le groupe a grossi.
Avant de scander des slogans, de chanter et de défiler, ils prirent le temps d’expliquer aux passants le sens de leurs rassemblements mensuels et d’appeler à signer la pétition du mouvement Nous voulons des coquelicots.
Le rassemblement mensuel devant la mairie est toujours l’occasion de recueillir des signatures pour la pétition nationale ( © Pierre Nouvelle ).
Et puis, comme dans près de 400 villes de France, à 18h47, ils firent entendre pacifiquement leur colère. Avec cornes de brume, trompettes, vuvuzellas et autres instruments de percussions, ils ont montré qu’ils étaient toujours là..
Des slogans qui n’ont pas laissés insensibles les passants, tel Farid, un commerçant, très attaché aux coquelicots et opposé aux pesticides.
Comme à l’habitude, ceux qui participaient à ce rassemblement devant la mairie de Vienne étaient très diversifiés : jeunes et moins jeunes, personnes seules et familles, tous étaient réuni sur le même mode : oui à l’écologie et non aux produits chimiques qui empoisonnent la nature et les humains.
Qu’il s’agisse de céréales, de prairies, d’arbres fruitiers ou de vignes, la question est la même : est-il possible de produire naturellement pour le plus grand bienfait de la population ?
C’est la préoccupation qu’expriment Marie et Thibaud, un jeune couple qui vit à Die dans la Drôme.
Initiée dans cette cité gallo-romaine par l’association Demain ad’Vienne, ce rassemblement du premier vendredi de chaque mois sera suivi dans les jours qui viennent par d’autres actions.
Dès ce jeudi 9 janvier à 19h30 au Club Léo Lagrange, réunion du collectif que vous pouvez rejoindre. Suivra l’assemblée générale de Demain Advienne lundi 13 janvier à 20h à la ferme de Malissol. Contact : demainadvienne@gmail.com.
Un apéro climat aura lieu vendredi 24 janvier à 19h30 au comptoir des Terroirs à Vienne, Demain Advienne, ANV-Coop 21 et AGJ présenteront leurs projets concernant leur engagement pour le climat. Les échanges se termineront par un concert.
Le lendemain, aura lieu un vide dressing-troc d’hiver pour femmes, enfants et hommes samedi 25 janvier de 14h à 18h au Club Léo Lagrange Le Club Léo Lagrange organise en collaboration avec Demain Advienne. Vous pouvez venir avec un vêtement ou un accessoire et repartez avec un autre. Dix articles maximum par personne. Cantine assurée.
Gageons que la mobilisation va se poursuivre, et qu’avec la campagne des électiobs municipales et l’arrivée du printemps, elle pourrait bien s’amplifier ( © Mouvement Nous voilons des coquelicots ).
Une affaire à suivre !