Par François Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).
Lundi 30 septembre 2024, CinéClap, l’association des cinéphiles de Vienne (Isère) programmait une soirée dédiée au cinéaste américain John Ford avec la projection du film La Prisonnière du désert. Cette soirée réussie s’est déroulée sous la houlette de Pierre Domeyne, Retour sur cet évènement, avec des extraits du long-métrage américain et de sa présentation.
La Prisonnière du désert est un des chefs d’œuvre de l’art du western, avec un des maîtres en la matière en la personne de John Ford, qui a gagné ainsi un quatrième Oscar.
Avec cette œuvre, on peut approcher ce qu’était le cinéma américain au milieu des années 1950 produit par les studios d’Hollywood. C’est aussi une manière d’apprécier le jeu d’acteur de John Wayne, qui tourna sept films sous la direction de John Ford.
Pierre Domeyne est un amateur de jazz confirmé qui a fait partie du quintet qui a fondé le festival Jazz à Vienne. Ex professeur de français et amateur de rugby, il est aussi un bon connaisseur du cinéma américain, dont il a déjà présenté plusieurs facettes avec l’association CinéClap.
Le film La prisonnière du désert est aussi révélateur de l’approche qu’avaient les États-Unis de la population indienne. Rétrospectivement, il met à jour le regard porté sur un « peuple premier » très divers par des hommes venus d’Outre-Atlantique, hérauts de la colonisation.
Comme l’ont montré à l’envie de nombreuses bandes dessinées, le western raconte aussi des aventures solitaires. Et le clap de fin n’échappe pas au refrain « I’m a poor lone soon long cowboy« …
Après la soirée du 30 septembre 2024 et le film-découverte du premier lundi du mois, qui a suivi une semaine plus tard, d’autres initiatives s’annoncent comme la soirée spéciale organisée avec le Club Léo de Vienne.
Un temps fort sous le signe de l’aventure et de la conquête des performances au fil de l’Ultra-trail du mont-Blanc.
La démarche solidaire d’accompagnement d’une personne handicapée sera développée dans le film Rêves d’altitude, en présence de Lalou Bouchut, une jeune réalisatrice tout nouvellement arrivée dans le monde du 7e art.