Reportage de Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)
Une équipe d’animation très féminine…
Passer le cap des cinq ans, c’est pour une entreprise s’inscrire dans la durée. A Pélussin, les initiateurs, on devrait dire initiatrices, tant la gent féminine est présente, ne se prennent pas la tête !
Après le sujet de la fraternité l’an passé, c’est toujours avec deux longs métrages que s’est déployé ce festival de cinéma, qui cette année a décidé de monter des films puis de débattre autour du thème du pardon et de la réconciliation.
Entrée en lice, et dans une pénombre certaine, une fois passé 14 heures ce samedi 5 octobre.
Lorêva Alavin est la nouvelle directrice de la salle. L’ex-médiatrice de la communauté de communes du Pilat rhodanien, a succédé à Julie Coquard. Comme elle, après des études à l’université Lyon 2, elle a engrangé des expériences dans le milieu de la diffusion du 7e art.
Pour travailler auprès des élu.e.s du Pilat, elle connaissait le festival œcuménique de cinéma. Mais pour cette cinquième édition, elle l’a vécu de l’intérieur et elle en est ravie. Témoignage.
L’affiche était belle et de qualité. La Voix du pardon des frères Andrew et Jo Erwin, comme Forgiven de Roland Joffé avaient de quoi attirer le public. Et même s’ils attendaient encore plus de monde, les organisateurs étaient heureux du public présent.
Jean-Claude Duverger est un retraité réellement cinéphile. Le président de la radio RCF 42 est un habitué des salles obscures. Il n’est pas novice dans ce festival et témoignait de son enthousiasme.
A l’issue de la projection, l’ex-prof de lettres témoignait de sa joie d’être venu cette année encore.
Pour Jean-Claude Duverger, depuis les frères Lumière, l’image animée dispensée par le cinématographe, est faite pour être vue à plusieurs.Et si c’est sur un grand écran et dans une salle où les émotions, rires et pleurs sont partagés, c’est encore mieux.
Le Stéphanois s’explique, toujours dans la pénombre !
Une 6e édition en 2020
Alors que le public partageait un buffet simple mais conséquent, les organisateurs-trices partageaient leur vision de l’avenir. Pour Véronique Jardin, Emmanuelle Blanchard, Laurence Gential, Philippe Chomat et Anne-Marie Dubouis, entourés de Jean-Claude Duverger, du pasteur Joël Geiser et de la directrice du cinéma Lorêva Alavin, l’aventure doit se poursuivre.
Dans les pas du père Philippe Chomat et du pasteur Romain Gavache, qui ont lancé la démarche œcuménique entre catholiques et protestants de la vallée du Rhône et du massif du Pilat, on sait depuis samedi soir qu’il y aura bien une 6e édition à l’automne 2020.
Les bougies de la 5e édition ont été soufflées, vive le 6e festival…
Pour connaître le contour de la sixième édition, il n’y a plus qu’à attendre la prochaine programmation qui sera faite sur les bases des prix décernés par les jurys œcuméniques des festival de Cannes, Berlin, Venise, Locarno…
En attendant, dimanche prochain, le Ciné Pilat accueillera encore des débats à partir de films sur la nature et la protection de la planète, dans le cadre de la Foire bio du Pilat impusée par l’association Vent de bio.
(à suivre)
Notre prochain article :
Ciné Pilat-Pélussin (2) : une nouvelle directrice pleine de projets