Dans un communiqué diffusé dimanche 10 février 2019, les journalistes CFDT reviennent sur les événements de la semaine passée qui ont vu la justice se préoccuper des médias. CFDT-Journalistes plaide une fois de plus pour la liberté de la presse.
« On veut museler la presse, la CFDT-Journalistes ne peut l’accepter », tel est le rappel que les Journalistes CFDT ont adressé au gouvernement sur les ondes de Sud Radio mardi 5 février, au lendemain de la tentative de perquisition au siège de Mediapart.
(https://www.sudradio.fr/societe/tentative-de-perquisition-au-siege-de-me…).
Depuis, on sait que le Procureur de la République de Paris est intervenu sous la pression de Matignon. Pour la CFDT-Journalistes, cette intrusion dans un lieu journalistique, comme la procédure intentée à France Inter et Mediapart par un ex-président de l’Assemblée nationale, attestent que les pouvoirs, quels qu’ils soient, n’apprécient guère que les journalistes mènent librement leurs investigations.
Il en va de même pour les violences qu’ont eu à subir les journalistes lors de récentes manifestations, tant de la part des forces de l’ordre que de certains Gilets jaunes.
Pour la CFDT-journalistes, tenter de faire taire la presse participe d’une atteinte à la démocratie dont elle constitue un des piliers et qui est un bien inaliénable de notre nation.
La CFDT-Journalistes confirme son soutien à la rédaction de Mediapart et attend du tribunal de Paris qui doit rendre son verdict, la relaxe de la Cellule investigation de Radio France et de la rédaction de Médiapart dans le procès intenté par Denis Baupin.