Reportage de François Dalla-Riva, journaliste professionnel carte de presse 49272
La question de l’avenir des Cars du Rhône interpelle la CFDT. En effet, la décision de supprimer 35 % des services au 29 août 2016, aura inévitablement des conséquences sur l’emploi et les conditions de travail des personnels, principalement les conducteurs et conductrices des différentes sociétés délégataires assurant la desserte des lignes.
Les salarié-e-s, dont nombre d’entre eux utilisent les Cars du Rhône pour se rendre vers leur travail dans la métropole lyonnaise, ainsi que des retraité-e-s qui rejoignent les villes de Vienne, Givors et Lyon vers les hôpitaux, administrations, commerces et marchés… ot saisi la CFDT qui réunit dans le département 20 000 adhérents.
Celle-ci a réuni jeudi 17 mars des militants CFDT, responsables issus des entreprises de transports urbains et interurbains, des représentants de unions locales et des adhérents usagers de ces lignes, notamment des membres du Collectif des usagers qui s’est constitué au sud de Lyon autour des lignes 134 (Condrieu-Givors) et 231 (Condrieu-Vienne).
Au terme de cette réunion, Marc Bresson, chauffeur de l’entreprise des cars Maisonneuve, qui roule sous le sigle des Cars du Rhône, exprime sa réaction à ce plan de suppression de services. Il s’exprime en tant que membre du Syndicat général des transports du Rhône CFDT.
En conclusion de cette réunion de travail, l’Union départementale CFDT du Rhône a pris position, en rappelant son attachement fort au service public des transports.
Elle a demandé la suspension du plan de suppression en cours et un rendez-vous aux élus du département du Rhône afin de pouvoir exprimer sa position. Pierrick Aillard, secrétaire général de la CFDT du Rhône détaille la position de l’organisation syndicale.