Par Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)
De nouvelles tombes paléochrétiennes viennent d’être découvertes depuis début juillet 2020 sur le site de l’église Saint-Pierre-l’Estrier dans un quartier de Saint-Pantaléon, ancienne commune associée, rattachée à la cité gallo-romaine d’Autun depuis 2013. En effet, le projet de construction d’une villa a entrainé des fouilles préventives menées par l’antenne Bourgogne-Franche Comté de l’Institut archéologique de recherche préventive (Inrap) basé à Dijon. Les découvertes de nouvelles tombes viennent attester de la richesse archéologique d’un site fouillée depuis le 18e siècle. Une ancienne grange laisse apparaître les pilastres d’une église romane, et devant le chantier un ancien panneau d’information détaille la construction d’un site cultuel antique, prolongé ensuite par une église chrétienne. Sur un terrain avoisinant, un chantier de fouilles a été rouvert depuis le début de l’été 2020, avec d’importantes découvertes de tombes chrétiennes. Reportage en terre bourguignonne.
De nouvelles tombes paléochrétiennes viennent d’être découvertes depuis début juillet 2020 sur le site de l’église Saint-Pierre-l’Estrier dans un des quartiers de Saint-Pantaléon, ancienne commune associée, rattachée à la cité gallo-romaine d’Autun depuis 2013.
Ici, en observant attentivement, on remarque qu’une ancienne grange parée d’un toit en tôle, laisse apparaître les pilastres d’une église romaine. Devant son entrée, derrière un grillage, un ancien panneau d’information détaille la construction d’un site religieux antique.
Dans les premiers siècles de l’ère courante, une église chrétienne a prolongé le culte païen jadis rendu dans un temple datant de l’époque gallo-romaine, en écho aux nombreux vestiges voisins d’Augustodunum.
A quelques pas de là, le projet de construction d’une villa a entrainé des fouilles préventives menées par l’antenne Bourgogne-Franche Comté de l’Institut archéologique de recherche préventive (Inrap) basé à Dijon.
Les découvertes de nouvelles tombes datant des 4e-5e siècles de notre ère, viennent attester de la richesse archéologique d’un site exploré depuis le 18e siècle.
Près d’une dizaine de chercheurs vont creuser le sol durant trois mois, mais d’ores et déjà les universitaires décrivent l’ampleur des découvertes qui font de ce site un des plus importants des premiers siècles de l’ère chrétienne en Gaule.
Présentation du terrain de fouilles par le lien :
https://youtu.be/tzERNZYDSfA
Si les contraintes sanitaires le permettent, deux journées portes ouvertes sont programmées fin juillet 2020 sur le chantier en cours. Les visiteurs pourront découvrir les tombes mis au jour dans un exceptionnel état de conservation.
Car dans quelques mois, un chantier de construction devrait ensevelir le terrain, et les objets découverts gagner des laboratoires d’analyse puis ensuite des salles de musée.
Pourquoi d’ailleurs ne pas envisager sur place dans l’ancienne église romane une exposition temporaire ou permanente des découvertes exceptionnelles faites sur ce site durant l’été 2020 ?
Une affaire à suivre avec un contact avec l’équipe de fouilles, qui n’a pas été possible en cette période estivale.
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