Par Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)
Mardi 16 juin 2020 était journée de mobilisation nationale de tous les syndicats des personnels de santé et du collectif inter-hôpitaux. A Vienne (Isère), après des rassemblements des 2 et 9 juin, un nouveau rendez-vous était donné devant l’hôpital Lucien Hussel. A l’appel de la CGT, s’y sont retrouvés des personnels du centre hospitalier, des salariés de l’Association d’aide à domicile (Aiad) de Condrieu (Rhône) et de l’Ehpad publique de Bellefontaine au Péage-de-Roussillon (Isère). Des usager.e.s et des représentant.e.s de partis et associations étaient aussi présents. Nous les avons rencontrés.
Christian Lagier a terminé sa carrière de médecin comme chef de service au centre hospitalier Lucien Hussel. Désormais militant d’Attac pays viennois, il était venu exprimer sa solidarité d’usager des services de santé avec ses ex-collègues. Il explique ses motivations.
Erwann Binet, militant du Parti socialiste, conseiller municipal de vienne et conseiller départemental de Vienne-Nord était venu témoigner de sa solidarité. Il précise les motivations de sa démarche et son espérance que le Ségur de la Santé débouche sur des moyens à donner aux personnels et aux établissements de santé en général.
Eric Berger est un militant impliqué dans plusieurs associations viennoises telles le Club Léo Lagrange et la Ligue des droits de l’homme. Il est aussi membre du parti Europe-écologie-les-Verts (EELV). Il détaille en quoi son parti et les écologistes sont concernés par l’avenir du système de santé.
Le dossier de la santé, de ses personnels et des capacités d’accueil n’est pas prêt d’être bouclé, si l’on en croit les représentants syndicaux au Ségur de la santé, dont ils attendent des annonces concrètes en termes de revalorisation de salaires et de créations de lits.