Après le coronavirus : le malaise persiste, de l’hôpital à la rue… (1)

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Par Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)

Des débrayage d'une à deux heures et un rassemblement ont eu lieu à l'hôpital Lucien Hussel de Vienne (Isère) afin de tenir informer aussi les usagers après la crise du coronavirus ( © Pierre Nouvelle ).

Des débrayage d’une à deux heures et un rassemblement ont eu lieu à l’hôpital Lucien Hussel de Vienne (Isère) afin de tenir informer aussi les usagers après la crise du coronavirus ( © Pierre Nouvelle ).

Mardi 16 juin 2020 était journée de mobilisation nationale de tous les syndicats des personnels de santé et du collectif inter-hôpitaux. A Vienne (Isère), après des rassemblements des 2 et 9 juin, un nouveau rendez-vous était donné devant l’hôpital Lucien Hussel. A l’appel de la CGT, s’y sont retrouvés des personnels du centre hospitalier, des salariés de l’Association d’aide à domicile (Aiad) de Condrieu (Rhône) et de l’Ehpad publique de Bellefontaine au Péage-de-Roussillon (Isère). Des usager.e.s et des représentant.e.s de partis et associations étaient aussi présents.

les militant.e.s de l'Union locale CGT de Roussillon étaient venu.e.s prêter main-forte au rassemblement devant l'hôpital Lucien Hussel ( © Pierre Nouvelle ).

Les militant.e.s de l’Union locale CGT de Roussillon étaient venu.e.s prêter main-forte au rassemblement devant l’hôpital Lucien Hussel ( © Pierre Nouvelle ).

De 11 heures à 14h30, environ 200 personnes participaient à cette mobilisation. Il y avait là des syndiqué.e.s et non syndiqué.e.s de toutes catégories professionnelles : infirmières, aides-soignantes, personnels techniques, médecins… mais aussi des usagers représentant l’association Attac, la Ligue des droits de l’homme, ANV-Cop 21, les Gilets jaunes… et des militant.e.s des partis Europe-écologie-les Verts, La France insoumise et socialiste dont le conseiller départemental de Vienne-Nord.
Marielle et Alain Privas sont militants CGT. Marielle, retraitée, était aide-soignante et Alain est encore aujourd’hui employé du centre hospitalier comme plombier. Ils expliquent les raisons de leur présence dans cette action.

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Nicole Dubois est aide-soignante à l’Ehpad Bellefontaine du Péage-de-Roussillon (Isère). Un établissement qui accueille 180 personnes soignées par une centaine de salarié.e.s de cette maison de retraite publique.
Le manque de personnel et le niveau bas des salaires sont au cœur du mécontentement. Elle détaille ses conditions de travail qui expliquent les raisons de sa présence dans cette action.
 A visionner par le lien
https://www.youtube.com/watch?v=Plsb41ap6hE

 

Karine Lagein est aide à domicile et Florence Grenier, auxiliaire de vie, toutes deux salariées de l’Association intercommunale d’aide à domicile (Aiad) de Condrieu (Rhône). L’une est syndiquée à la CGT, et l’autre non syndiquée, mais très déterminée. Elles expliquent les raisons de leur présence dans cette action.
A visionner par le lien
https://www.youtube.com/watch?v=DdQK0-jxbQU
Des usager.e.s et des représentant.e.s de partis et associations étaient aussi présents.
Côte à côte des membres des gilets jaunes, du mouvement ANV-Cop 21, d’Attac de la Ligue des droits de l’homme et des partis : socialiste, EELV et La France insoumise. toutes et tous étaient soucieux de la qualité des services de santé qui ont témoigné de leur pertinence lors de la récente pandémie.
(à suivre)
C'est bien la culture de soins qui devraient être dans les décisions gouvernementales pour que la situation des services de santé atteignent un haut-niveau de qualité ( © Pierre Nouvelle ).

C’est bien la culture de soins qui devraient être dans les décisions gouvernementales pour que la situation des services de santé atteignent un haut-niveau de qualité ( © Pierre Nouvelle ).

Notre prochain article :
Après le coronavirus : le malaise persiste, les usager.e.s au côté des personnels de santé… (2)

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