Reportage de Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)
Pour la troisième année, le cinéma italien sera sur les écrans drômois et ardéchois de la vallée du Rhône ( © DR/Assofital ).
Dès demain, mercredi 6 novembre 2019, organisé par l’association Assofital, le cinéma italien reviendra sur les écrans des cinéma de Montélimar (Drome), du Teil et de Cruas (Ardèche). Pour la troisième année, plus de soixante séances montrant une trentaine de films permettront de découvrir les nouveautés du 7e art de la péninsule. Programme et rencontre Alessandro Covelli, avec un des organisateurs.
Bangla sera un des six films à l’affiche des cinémas de Montélimar et du teil pour le premier jour du 3e festival de cinéma italien ( © DR ).
Avec une trentaine de films projetés sur les écrans des cinémas Les Templiers (Montélimar), Regain (Le Teil) et Le Ciné (Cruas), les sept jours qui viennent donneront l’occasion de plonger dans l’actualité artistique, mais aussi politique et sociale de l’Italie. Le dernier film de Marco Bellochio, Il Traditore (Le Traitre), par exemple, sera l’occasion de reparler de la Mafia.
Ce festival est mis en œuvre par des personnes bénévoles passionnées de culture italienne, tel Alessandro Covelli, le président de l’association Assofital.
Ce festival de cinéma italien de Montélimar s’inscrit dans la foulée du 37e festival de cinéma italien d’Annecy, dont il reprendra un certain nombre de films qui y ont été montrés en avant-première. Ce sera le cas avec Martin Eden ou Bangla.
Valia Santella est l’une des trois scénaristes du film Il Traditore. Comme à Annecy, à Montélimar ou au Teil, on pourra parler du rôle des femmes dans la production cinématographique. Extrait du débat qui s’est déroulé au bord du lac d’Annecy.
A l’instar de Pierfrancesco Favino qui interprète Tommaso Buschetta dans Le Traitre, le rôle de l’acteur aujourd’hui dans le nouveau cinéma italien pourra aussi être questionné.
Le cinéma ne saurait être mis en valeur sans que l’on parle de la littérature. Nombre de scénarios sont en effet écrit à partir de livres, contemporains ou plus anciens, à l’instar de Jack London qui a inspiré le tout récent Martin Eden du réalisateur Pietro Marcello.
Cinq rendez-vous sont ainsi donnés à la médiathèque, au conservatoire pour des lectures, ciné-conférence, atelier de traduction. Tout commencera dès ce soir avec une soirée littéraire à la librairie Baume.
Renseignements : 3e Festival cinéma italien de Montélimar-Le Teil-Cruas : https://www.assofital.fr/fr/festival/