Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272
Lyon est une ville-précurseur et en phase avec ce qui se passe dans de nombreuses villes algériennes en ce moment. Avant d’autres manifestations dans l’hexagone ce dimanche, c’est dans les rues du 6e arrondissement, aux portes du consulat d’Algérie que des voix se sont levés pour demander que le président de la République sortant ne se représente pas pour la cinquième fois. Échos sonores et entretiens recueillis entre Rhône et Saône.
Un appel à manifester lancé par le collectif des Algériens de France, la veille du 3 mars, date limite pour le dépôt des candidatures, a rapidement été diffusé sur les réseaux sociaux.
« Pouvoir assassin », a-t-on entendu longuement clamer par des manifestants de tous âges, comme dans les rues du Maghreb, aujourd’hui encore. Manille est Française d’origine algérienne. Pour elle, le président actuel n’est plus légitime.
Nordine est né et a fait ses études en Algérie.
il a traversé la Méditerranée pour trouver du travail. Pour l’heure, il est demandeur d’asile politique, mais espère bien qu’il pourra rentrer au pays dès que le pays sera devenu plus démocratique.
L’avis de ces deux habitants de Lyon est partagé par la population de la région parisienne, comme le montrait le reportage diffusé dans le journal national de 19h30 de France 3 samedi soir.
(à suivre)
Prochain article : les syndicats français de journalistes solidaires de leurs collègues algériens