Par Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)
Jean-Claude Drouot incarnait Victor Hugo pour une seule représentation vendredi 15 octobre 2021 au théâtre François Ponsard de Vienne (Isère). Par leur parcours respectif, la ressemblance est frappante. Sans artifice, celui qui excelle au théâtre comme sur les écrans, petits et grands, a accepté de se livrer avec gentillesse.
Auprès de ses petits-enfants, un succès mérité
Le public viennois lui a fait un triomphe mérité. Les plus anciens mesuraient le chemin parcouru depuis son rôle de Thierry-la-fronde, et les plus jeunes ont salué ce one-man show d’une heure et demie, où il a conté les poèmes qui constituent « l’Art d’être grand-père ».
Car, on s’y serait cru, Georges et Jeanne, ses petits-enfants étaient bien là. Et lui transmettait son expérience, consolait, amusait… Puis, sans coup férir s’emporter contre la rigueur de la morale sociale puisée au creuset de la catholicité.
Pourquoi Jean-Claude Drouot a-t-il choisi de conter Victor Hugo ? Qu’est-ce qui le séduit chez le grand écrivain, poète, et auteur de théâtre ? Quand on est parcours la même période de vie que celui qu’on incarne, jusqu’où peut-on pousser la ressemblance ?
Quelques heures avant le spectacle de la bonbonnière viennoise du théâtre François Ponsard, le comédien au parcours talentueux s’est livré tout en douceur.
Du théâtre universitaire belge à la télévision et au cinéma français
Le jeune étudiant belge qu’il était, a fait ses premiers pas avec le théâtre de l’Université libre de Bruxelles. Et puis, à vingt-cinq ans, à peine, une série télévisée française l’a lancé dans la carrière d’un art dramatique qu’il n’a plus quitté depuis.
Molière et Corneille, William Shakespeare, Théophile Gautier et Alexandre Dumas, Anton Tchekhov et Leon Tolstoï, Boris Pasternak et Paul Claudel, Jean Giraudoux et Fernando Arrabal… sont quelques uns des auteurs de pièces où il a joué. Jean-Claude Drouot se souvient.
Avec dix sept films, un début de carrière avec Agnès Varda et Paul Vecchiali, plus de cinquante rôles à la télévision, cet amoureux des tragédies et de la comédie a peu joué Hugo. Après Ruy Blas, L’Art d’être grand-père est un hommage rendu à un écrivain qui, manifestement, l’a marqué.
Quand on se retourne, et que dans le rétroviseur, on regarde près de soixante ans de carrière, quel regard porte-t-on ? Jean-Claude Drouot fait partager un peu de son expérience.
Hugo à Paris et à Vienne…
Michel Belletante a placé la saison 2021-2022 sous le sceau de Victor Hugo. Après sa création de Marie Tudor, la venue de Jean-Claude Drouot était le second spectacle consacré au romancier français. Le troisième lever de rideau sur le père Hugo le placera en regard de l’écrivain viennois François Ponsard. Les représentations auront lieu du 14 au 17 décembre 2021.
A ce moment là, Jean-Claude Drouot reprendra L’Art d’être grand-père au
du 10 novembre 2021 au 2 janvier 2022 au Théâtre du Lucernaire à Paris.
Renseignements-réservations :
L’Art d’être grand-père : du 10 novembre 2021 au 2 janvier 2022, Théâtre du Lucernaire, : 01 45 44 57 34 ; billetterie en ligne : https://www2.aparteweb.com/awprod/LUCERNAIRE/AWCalendar.aspx?INS=LUCERNAIRE&CAT=17&LNG=FR
Ponsard Vs Hugo : du 14 au 17 décembre 2021, Théâtre François Ponsard à Vienne (Isère) : 04 74 85 00 05 ; billetterie en ligne : https://theatredevienne.notre-billetterie.com/formulaire?dial=sommaire2122