Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272
Juillet venu, la période des festivals s’ouvre. Et en la matière, Avignon est une vitrine de choix du spectacle vivant. Si le festival « in » occupe la Cour d’honneur du palais des papes, le festival « off’ occupe une multitude de lieux, ouverts pour l’occasion, ou permanents qui se comptent sur les doigts d’une main. Rencontre avec deux animatrices d’une troupe de théâtre qui cultive plusieurs lieux, pendant l’année et durant le mois de juillet.
Au 25 rue d’Amphoux, au cœur de la vieille ville, deux théâtres offrent aux troupes venues d’ailleurs de montrer leurs créations. Ainsi, en va-t-il avec Al Andalus. Un lieu chargé de sens par excellence. Joëlle Richetta, directrice artistique, comédienne, metteuse en scène, enseignante… est l’âme de ces deux salles.
Elle présente sa démarche qui cette année fait la belle à la littérature russe représentée par le grand poète et écrivain Anton Tchekhov.
Geneviève Brissot n’occupe pas la scène, et c’est plutôt la planche à billets qu’elle aimerait faire tourner, elle, qui durant les festivals veillent à la billetterie, et qui pendant l’année tient les comptes de la salle Al Andalus et de la compagnie afférente;
Elle parle de la vie de la ville, une fois les rideaux d(été sont tirés et qu’Avignon reprend son rythme provincial de croisière.
Jusqu’au 29 juillet, Al Andalus propose septmorceaux du patrimoine russe : Le Rutabaga, un conte musical pour enfants joué par la musicienne Myriam Courbet, un duo d’artistes franco-russe (Elena Schkupela et Cyril Griot) qui interprète Les méfaits du tabac du poète et dramaturge Anton Tchekhov, Sakhaline et Los Olvidados, de Mateluna et Tchekhov, et toujours du même poète russe : Du cirque et des rêves; Vous avez dit Tchekhov; Le Chant du cygne, et pour clôturer la soirée Le défi du masque et Une veillée pour Tchekhov...
A l’affiche aussi L’Envol de Talo Jant avec Maryse Gattegno, Le Secret de Fréderic Lenoir, Sang négrier de Laurent Gaudé et Mama Khan, le chant de la terre Lakota.
Premier spectacle à 10 heures et dernier à 22h05.
Renseignements : 06 69 72 00 55 et 06 44 16 88 72
(à suivre)
Prochain article : Festival d’Avignon off 2018 (3) : Théâtre et musique des harmonies tchekhoviennes par un duo franco-russe