Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272,
Les 28 et 29 juin se tenait à l’Ijba, Institut de journalisme de Bordeaux (Université Bordeaux-Montaigne), les 48 heures de la pige,qui a ont réuni plusieurs de journalisme, dont de très nombreux jeunes professionnels ou qui se préparent à entrer dans le monde de la presse. Retour sur cet événement.
« Pendant l’année, on se parle sur Internet par des pages Facebook, on converse via des écrans, mais là, cette initiative est l’occasion de se parler en vrai », expliquent Ludivine Loncle et Lucile Tourette, co-présidentes de Profession pigiste, et chevilles ouvrières de ces deux journées exceptionnelles.
Après une ouverture en assemblée plénière jeudi 28 juin 2018, les 48 heures de la pige entrent vraiment dans le vif du sujet à l(heure de la pause méridienne par les ateliers du matin. Cette année; set ateliers étaient inscrits au programme les questions des droits (Bien démarrer à la pige en faisant valoir ses droits, Quand les pigistes gagnent aux Prudhommes), de santé, d’organisation personnelle et collective pour se maintenir dans ce métier ou déboucher sur l’écriture d’un livre.
L’après-midi de ce premier jour, outre des questions déjà aborder le matin sur des questions de droits, des thèmes autour de l’Internet (Présence sur le Web, protection des sources à l’ère du numérique) allaient de pair avec les questions sur la diffamation oy la spécialisation pour mieux se faire une place dans un monde très concurrentiel.
Vendredi 29 juin, la séance plénière avec neuf rédacteurs-trices en chef s’est prolongée par des ateliers avec ces journalistes professionnels.
Les 48 heures de la pige réunissent lieu et moment idéals pour s’informer, rencontrer et échanger. En plus des séances institutionnalisées, il y avait aussi les discussions de couloir. Et à ce titre, la présence des organisations syndicales est une occasion indéniable.
Les syndicats au côté des journalistes pigistes
Ainsi, tenait un stand et trois de ses responsables nationaux, dont son secrétaire général (Frédéric Marion-Garcia) n’ont pas arrêté de répondre aux questions de leurs consœurs et confrères.
Les représentants de la première centrale syndicale dans le secteur privé étaient d’autant plus motivés qu’ils sortaient tout juste d’un conseil national de deux jours à Bordeaux aussi, où ils ont fait le point sur l’action de la CFDT en direction des pigistes.
Une occasion pour Élise Descamps, la responsable du Pôle pigistes de la CFDT, de présenter la façon dont ce syndicat prend en charge sur le plan personnel et collectif les situations de journalistes, souvent jeunes, pour beaucoup femmes, et en situation de précarité croissante. Elle présente les objectifs de cette mobilisation.