Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272
Elles et ils sont partis 30 avril de Vintimille, à la frontière franco-italienne et comptent arriver le 7 juillet 2018 à Londres, après être passé par Calais, à la frontière franco-britannique. Entre deux frontières, parcours d’une journée dans la vallée du Rhône, sur la piste de la Via Rhona, entre St-Clair-du-Rhône et Vienne. Entretiens avec des marcheur.e.s et avec Maya Konforti, une des deux responsables de cette marche citoyenne et solidaire. Avant un reportage plus complet, voici quelques entretiens recueillis au fil de quinze kilomètres de chemin, entre nuages et soleil.
Parmi les quelques membres du comité d’accueil, Sœur Bernadette, membre de la communauté locale de Jésus-Serviteur.
Michel, écrivain public, et militant de la France insoumise, s’est mis en marche hier avec le groupe qu’il a rejoint à Valence. Il explique ses motivations.
L’essentiel de la marche du jour se déroule le long de la Via Rhona. Le groupe d’une trentaine de citoyens solidaires, jeunes et moins jeunes, part en musique au son d’un violon.
Quinze kilomètres plus loi, se profile la passerelle de Ste-Colombe-les-Vienne. Là aussi, des associations éteint au rendez-vous et l’accueil s’est fait en chanson autour de rafraichissements.
En la compagnie des responsables du collectif de solidarité, le groupe de marcheurs traversent la ville et arrivent jusqu’au temple d’Auguste et de Livie, au pied du tribunal.
Au nom des associations locales, Eric Berger, président du Club Léo Lagrange, explique comment se vit dans l’agglomération viennoise la solidarité avec les migrants.
Très discrète, Maya Konforti remercie chaleureusement la foule qui accueille le groupe avant de participer à une photo de groupe. Avec son compagnon, elle anime depuis dix ans l’Auberge des migrants à Calais. C’est ensemble que l(été passé, ils ont eu l’idée de cette marche.
Elles sont parties depuis déjà longtemps, l’une depuis Marseille, l’autre dès le départ à Vintimille. Elles précisent leurs motivations.