Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272
La veille du 50e anniversaire du 22 mars 1968, l’Université de Lyon a accueilli un colloque qui a accompli un retour sur un demi-siècle d’histoire économique et sociale (© Pierre Nouvelle).
Près de 200 personnes étaient réunis toute la journée du mercredi 21 mars 2018 dans la Grand amphi de l’Université de Lyon. Une quarantaine de militant.e.s sociaux et politiques et d’universitaires ont confronté témoignages et recherches devant le public. Une rencontre, fruit d’un partenariat entre la CFDT Auvergne-Rhône-Alpes et les universités Lyon 2, Lyon 3, le Centre Max Weber et Sciences Po Lyon et les laboratoires Larhra et Triangle.
C’est Peter Wirz, vice-président de l’Université Lyon 3 et Elisabeth Le Gac, ex-secrétaire générale de la CFDT Auvergne-Rhône-Alpes qui ont ouvert deux journées ouverte sur le monde du travail et sur la société (© Pierre Nouvelle).
La première journée a balayé large. Après un retour sur le mouvement étudiant, c’est le contexte déroulé en cinquante ans, puis les luttes sociales dans la Loire qui ont été évoquées.
On a ensuite parlé de l’énergie nucléaire, de risques industriels et de santé.Alain Sandeau, Jamy Julien, Renaud Becot, Maurice Grenet et Jean-Pierre Laurenson ont attesté des préoccupations de la CFDT sur ce terrain, occupant une démarche novatrice, même si elle a pu connaître des écueils.
Fans cet inventaire, il manquait le témoignage des victimes, comme Raymond Gereys, un ancien salarié de l’industrie chimique. Raymond coordonne une association de victimes. Ce jour de colloque, il ne pouvait venir porter la voix de ses collègues, car il les défendait devant le Tribunal des affaires sociales de Grenoble.
Alors que la zone de St Clair-les-Roches/Les-Roches-de-Condrieu s’apprête à devenir un bassin particulièrement surveillé en matière de risques sanitaires, Raymond Gereys livre son témoignage.
Le Colloque CFDT 1968-2018 en Auvergne-Rhône-Alpes se poursuit jeudi 22 mars 2018 dans le Grand amphi de l’Université de Lyon : 90 rue Pasteur – Lyon 7e
L’entrée est libre.