Reportage de jean-François Cullafroz, journaliste professionnel, carte de presse 49272, correspondant du quotidien Le Courrier (Genève)
Le 24e festival internationale des cinémas d’Asie (Fica) se terminera mardi 6 février 2018 à Vesoul. En une semaine, cette manifestation cinématographique internationale aura engrangé plus de 40 000 entrées et accueilli une bonne vingtaine de réalisateurs, producteurs, distributeurs et exploitants. Le Fica est le lieu par excellence de diffusion des films d’Asie, au sens large du terme : de la Turquie au Japon, du Proche Orient au fin fond de la Mongolie ou du Sud de l’Inde. Plongée dans cette rencontre et rencontre avec participantes et organisateurs.
Au Fica, toute journée se termine en musique, et c’est ainsi que nous débuterons ce reportage. Chants mongols ou syriens, on avait le choix au terme de trois projections dans l’après-midi. Un sas avant l’ultime séance de la soirée.
La 24e édition du Festival des cinéma d’Asie a débuté en soirée mardi 30 janvier 2018. Deux points forts pour cette 24e édition : la Mongolie et un focus intitulé Paroles de femmes avec vingt longs métrages au programme.
Marie-Jeanne est une ancienne enseignante et amoureuse de la culture. Vésulienne, elle suit le Festival international des cinémas d’Asie depuis le première édition.
Nous l’avons rencontrée avec Catherine, sa fille, qui participait à son second festival. Elle témoigne de l’intérêt spectaculaire que revêt le festival pour Vesoul, une cité d’un peu plus de 15 000 habitants, chef-lieu du département de la Haute-Saône.
Un troisième enfant pour les créateurs
Avec son épouse Martine, Jean-Marc Thérouanne a créé le festival des cinémas d’Asie il y a vingt-quatre ans. Pour eux qui ont eu deux enfants, le troisième est bien ce festival qu’ils ont conçu au milieu des années 90.
Nous avons rencontré celui qui est le délégué général du festival. Il explique comment ce festival irrigue la vie culturelle de cette ville de 15 000 habitants, chef lieu du département de la Haute-Saône.
Bastian Meiresonne est le directeur artistique du festival. Polyglotte, il visionne près de 2 000 films par an avec Martine et Jean-Marc Thérouanne. Il présente cette initiative culturelle et le travail accompli pour la préparer.
La Mongolie, invitée d’honneur
En France, tout se termine en chanson. Alors, avant d’aller rejoindre une tente où se déguste une vodka mongole, on pouvait s’arrêter dans le hall du cinéma multiplexe Le Majestic pour écouter avec plaisir, Myagmarsuren Batbayar, une chanteuse lyrique qui vit à Paris.
De Carmen aux plus grands airs d’opéra, cette interprète a su mettre en valeur la musique et le chant de son pays familial.
Un festival de cinéma, c’est aussi la rencontre avec tous les acteurs de la filière. Une affaire à suivre demain.
Prochain article : 24e édition des cinémas d’Asie (2) : la filière cinéma se retrouve