Législatives : la 11e circonscription du Rhône, exemple de la division de la gauche

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Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272

Emmanuel Macron a été élu dimanche 7 mai 2017, et par la-même sa concurrente, chantre de l’extrême-droite largement battu. S’est depuis ce dimanche soir la campagne des élections législatives qui se déroulera les 11 et 18 juin. Toute la question sera de savoir avec qui il gouvernera. Et notamment quel sera le poids respectif des partis de droite et de gauche. sondage sur le terrain dans le camp de la gauche au sein de la 11e circonscription du Rhône, entre Condrieu, Givors et Saint-Symphorien d’Ozon. Après que nous ayons mis en ligne cet article, la France insoumise a fait nationalement connaître dans la journée du 9 mai 2017 sa rupture avec le parti communiste français; la division de la gauche est confirmée.

 

Après un premier discours depuis le siège du mouvement En marche dans le 15e arrondissement de Paris, c’est devant la pyramide du Louvre que le nouvel élu s’est exprimé devant ses supporters. Un discours nécessairement rassembleur, notamment à l’égard de ceux qui lui accordé leur vote pour faire barrage à l’extrême-droite. Comment ceux qui ne lui ont pas accordé de chèque en blanc voient-ils la préparation de l’élection législative ?

Plongée sur le terrain

La 11e circonscription du Rhône est située au sud de la métropole de Lyon, dans un milieu partagée entre la ruralité et les zones rurbaines. terre essentiellement animée par des municipalités de droite, elle comporte pourtant deux communes de gauche : Givors dirigée par un élu communiste, vice-président de la Métropole lyonnaise, et Condrieu, petite cité animée oar une maire socialiste à la tête d’une liste pluraliste PS-PC. Après avoir élu à deux reprises dans les années 1980-90 un député socialiste, la 11e circonscription est représentée à l’Assemblée nationale par un parlementaire LR, Georges Fenech. Ce dernier, à la différence du candidat présidentiel de son part , a adopté la position du Ni-ni, ni pour le Front national, ni pour Emmanuel Macron.

A Givors, alors que le maire est aux prises avec des démêlés judiciaires, la bataille est rude au sein de la gauche, entre les partisans de Jean-Luc Mélenchon et les membres du Parti communiste français. Des divergences qui durent depuis décembre dernier afin de désigner le candidat pour représenter la gauche. Le 1er mai, lors de la manifestation syndicale, Christine Valentin, expliquait comment elle envisageait la question

France insoumise et Parti communiste opposés

Un point résolument opposé de celui de Raymond Combaz. Le secrétaire de la section du Parti communiste français a remplacé le maire de Givors, Martial Passi, pour cette élection. Pour lui, rien n’est réglé, même si dans les faits sur le terrain, le dialogue est difficile, pour ne pas dire impossible, entre ceux qui ont tous soutenus le même candidat de la France insoumise lors de la récente élection présidentielle.

La recherche du consensus

Alors entre les deux candidats, l’écologiste Jérôme Bub, habitant de Grigny (Rhône) a du mal à se faire une place. Néanmoins, avec Stéphanie Marty-Jourjon, il espérait bien représenter une voix différente, plus proche du terrain et des associations.

Anne-Marie Sanchez a été candidate aux élections cantonales avec un partenaire écologiste. Non encartée politiquement, elle souhaite vivement une candidature de rassemblement qu’elle pourrait incarner au titre d’une initiative citoyenne de rassemblement.

 

Jules Joassard représentait benoit Hamon dans le Rhône lors de l’élection présidentielle; Lors du premier tour de ce scrutin où son poulain a été éliminé, cet élu de Sérézin ne se satisfaisait pas de la division de la gauche, ni au plan national, ni au plan local pour les élections législatives. il explique sa position.

Entretien réalisé le 18 mars lors du premier débat Les Places de la République organisé en l’Espace citoyen de la mairie du 8e arrondissement de Lyon par la CFDT et un collectif de douze associations caritatives, d’éducation populaire et citoyennes.

Après que nous ayons mis en ligne cet article, la France insoumise a fait nationalement connaître dans la journée du 9 mai 2017 sa rupture avec le Parti communiste français; la division de la gauche est confirmée. La champ est manifestement libre pour un-e candidate de la République en marche, nouveau parti du président Emmanuel Macron.

Un commentaire

  1. gallo 10 mai 2017 à 16 h 30 min

    merci tres inteessant…mais tristez et lamentable division a ce jour

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